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'44 2 SUR LA ivitstrir DES ANGLES DES CRISTAUX:
quoique précieuses en elles-mêmes, ne sont jusqu'ici que des résultats d'observations pour ainsi dire isolées, qu'on ne s'est pas occupé de mettre sous la forme convenable, pour les faire servir à manier la théorie. C'est aux savans qui nous ont donné ces mesures à compléter leur ouvrao.e; en indiquant la manière d'en déduire des d'onnées fixes pour la solution des problèmes relatifs à la géométrie des cristaux. Mais ce que je crois feront pouvoir assurer, c'est que ces données le terme d'oh autre chose que déplacer un peu la théorie devra partir, et que sans autre secours que celui du goniomètre ordinaire, elle a dès'
maintenant tout ce qu'il lui faut pour arriver
par une route également sûre et, facile à son but principal.
NOTE Sur une explosion souterraine. Le 8 juin 1817, jour de dimanche,
sur les sept heures du
soir, au moment ois les mineurs allaient rentrer dans les travaux de la mine de houille de La Tour, commune deFirminy, département de la Loire, il s'est fait une explosion violente et-inat-
tendue, qui a blessé trois ouvriers et causé des dégradations considérables, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur. L'ingénieur des mines de l'arrondissement, M. Burdin, s'est transporté de suite sur les lieux pour dresser procès-verbal et faire son rapport à M. le préfet, suivant ce qui se pratique en pareil cas. Ce magistrat a pris un arrêté en vertu duquel il a été pourvu, par urgence, à la réparation des dommages et aux mesures de sûreté, sous la direction des ingénieurs des mines du département. Notre objet, dans cette note, n'est pas de décrire l'événement, mais d'en faire connaître quelques circonstances assez remarquables, qu'on lit dans le procès - verbal de. M. Burdin. La mine de La Tour a été jusqu'à présent exploitée à l'aide d'un seul puits, dont la profondeur est de 8o mètres ( environ 25o pieds ), et qui tombe sur le toit de la couche de houille en extraction (1). Antérieurement à l'événement, l'imperfection des moyens d'aérage et l'abondance du gaz hydrogène exigeaient qu'après chaque jour de repos on fit descendre un Ouvrier pour enflammer les portions de gaz dispersées dans les travaux, et prévenir ainsi toute espèce d'accident. Le 8 juin
1817, le nommé $ouin, piqueur, se trouva chargé de cette
fonction; à peine a-t-il été sorti de la tonne qui l'avait descendu au fond du puits, que sa lumière s'est trouvée en contact avec un mélange très-volumineux et détonnant de gaz inflammable; l'explosion a eu lieu .avec une extrême violence. Bouin, ren,
(ts; Voyez la carte générale des mines de houille de la Loire, Annales des fumes, volume de 1816; la couche dont il s'agit fait partie du premier ,groupe et se troulie'Marqu'é de la lettre D. Le puits est placé pres de La Tour, du' leôté il a été commencé le . août 1815, et il a atteint la houille en douze _alois et demi.