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MINERAIS DE FER 544 lorsqu'on le chauffe avec l'acide nitrique; il produit par le grillage, à l'air libre, un oxide rouge brun très-attirable à l'aimant; même effet à la première impression du chalumeau. La perte au feu, par cette opération, varie de o,13 à 0,5o. Il rend au creuset de 0, Io à o,36 de fonte de fer, et en grand de 0,20 à 0,35 Sur la matière crue.' Variétés : les caractères spécifiques sont déjà décrits dans le paragraphe précédent.
ici.
Fer carbonate' lithoide. Siliceux, ou quarzeux micacé
com-
prenant les grès ferrifères. 2°. Compacte proprement dit, gris enfumé bleuâtre ou brunâtre. 3'. Compacte hoir très-bitumineux, en partie combustible, ordinairement empâté dans l'intérieur même des couches de houille, sous-variétés de la précédente. 40. Schisteux noir nuancé de brun, très-combustible ; variété qui jusqu'à présent n'a été exploitée qu'à Calder en Ecosse. 50. Sous la forme de gros végétaux. Gris enfumé, bleuâtre ou brunâtre semblable au n°. 2 ci-dessus.
Compacte noir bitumineux, combustible,
semblable au re. 3 ci-dessus.
Noir surchargé de bitumé, avec texture li-
gneuse très -combustible. 6°. Mêmes variétés que toutes celles qui précèdent, avec phosphore, sansçaractère extérieur
servant à les distinguer, mais qu'il faut connaître chimiquement avant detise hasarder à les traiter en grand.
DES îlOUILLÉRES;
545 Le gisement général appartient aux formations houillères ; mais on peut trouver de ces rninerais dans d'autres espèces de terrains, ainsi que nous allons l'expliquer (1). Le calcaire gris bleuâtre coquiller, principalement caractérisé par des entroques; (encrinal lime stone; bleu mountain lime stone) des Anglais , et que les minéralogistes regardent jusqu'à présent comme un calcaire de transition, s'étend depuis le Derbyshire jusqu'au nord de l'Angleterre et une partie de l'Écosse, forme le fond de tous les bassins houillers et il gleterre, d'Écosse et d'Irlande. Ce calcaired'Anren-
ferme lui-même des couches de grès, de schistes,
(1) Les minerais de fer carbonaté des houillères ayant été confondus avec d'autres espèces, et notamment avec le fer hydraté, on lui avait attribué divers gisemens qui ne lui appar-
tiennent pas. M. Brochant indique, dans son Traité, les minerais de Koalbrookdale qui se rapportent évidemment à l'espèce en question; mais ceux de Westphalie , de Pologne, de Russie, de Norvvége et d'Italie, indiqués généralement sans spécification du terrain, doivent, en grande partie, se rapporter au fer hydraté. M. Brongniard indique évidemment da fer carbonaté dans les couches de houille bouleversées et dans les failles des houillères de Layon en Loire, département de Maine et Loire, tandis que les minerais en sphéroïdes qui se trouvent dans une marne audessus d'un banc jaunes calcaire, Tarnovvitz, doivent être du fer hydraté. M.Jameson cite des Minerais argileux dans les trapps en couches (fltz rocks) de Pile Féroé, qui ne sont très-probablement trapp point du fer carbonaté; ceux qu'il cite dans le calcaire stratiforme nouveau, doivent être du fer hydraté, et il n'y aurait réellement que les minerais qu'il indique dans les terrains houillers d'Angleterre et de la Silésie, qui appartiendraient à l'espèce que nous décrivons.
Tome HI. 4e. livr.
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