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SUR LA GALkNE DE LA MINE DE PEZEY.
sur lesquelles on lave des sables très-fins et des
schlams , que l'on éprouve une grande perte,
on en conclura que la perte totale doit être trèspeu considérable : je ne crois pas qu'elle puisse être évaluée à plus d'un quinzième. M. Schreiber est arrivé à ce résultat satisfaisant en bocardant à très-grande eau, en élargissant les interstices des grilles qui ferment les auges des bocards, et en faisant quelques changemens dans la disposition des labyrinthes. A vant qu'il prit la direction de l'établissement, on obtenait beaucoup moins de gros sable, et par conséquent plus de schlam; aussi la préparation mécanique étaitelle plus dispendieuse et perdait-on beaucoup plus de schlich.
Sun les .11/Ioyens de séparer le Sulfure d'Antimoine de sa gangue; PA R M. P. BERTHIER, Ingénieur au Corps royal des Mines.
LE sulfure d'antimoine se trouve rarement pur dans les mines. En France, il est toujours tellement mélangé avec sa gangue, qu'on ne peut
en séparer qu'une très-petite quantité par le
triage. Sa gangue est presque toujours du quarz;
quelquefois, mais rarement, c'est un schiste
micacé ou argileux. Le sulfure d'antimoine est très-fusible, sa gangue au contraire . est infusible; par-tout et depuis un temps immémorial on l'extrait de son minerai, en exposant celui-ci à un degré de chaleur convenable dans des pots percés, et quelquefois dans un four à réver-
bère (x). Au premier aperçu ce procédé paraît bon, parce qu'il est simple et facile; je crois cependant
que les moyens mécaniques que l'on emploie pour préparer presque tous les autr.es minerais métalliques seraient préférables. Les détails dans
lesquels je vais entrer mettront à même d'en u (-Yer.
Dans l'été de i 810 j'ai visité les mines de la
Licordn , situées dans le département de la HauteLoire, à peu de distance de la ville de Brioude;
j'ai assisté à une fonte, j'ai fait peser divers produits, et j'ai recueilli les renseignemens les plus précis sur tout ce qui concerne l'établissement.
(I) Journal des Mines, t. IX, p. 459.