Annales des Mines (1820, série 1, volume 5) [Image 94]

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EXTRAITS ,DE JOURNAUX.

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/82 CHIMIE. légère vapeur qui serpente autour du vase. La coupelle, lorsqu'elle est froide, est colorée en un

On peut reconnaître moins de 5 pour Toc) de Étain 'et plomb dans l'étain, par la couleur de rouille Pl°"lb. moins d'un centième d'étain dans le plomb, par-

Plomb.

beau jaune orange semé de quelques taches vert-pré. Le plomb présente les mêmes phénomènes

Cuivre.

que le bismuth ; mais la coupelle reste colorée en jaune citron, et cette couleur pâlit peu-à-peu à l'air. Le cuivre fond si le fourneau est assez chaud,

qu'il donne à l'oxide de ce dernier métal, et ce que ce dernier porté à la coupelle, se fond sans se découvrir, reste terne et laisse apercevoir à la surface du bain de petites quantités d'oxide d'étain.

Quand la température est très-élevée,

et se Couvre d'une couche d'oxide d'un noir

laquelle on a soumis des alliages d'étain et de cuivre, reconnaître quelques centièmes de ce dernier.

foncé ; dès qu'il est froid , il laisse apercevoir quelquefois sur la coupelle des taches -roses de protoxide de cuivre. Étain et an- ,L'étain qui contient de l'antimoine donne un thnoine. oxide blanc' parsemé de taches grises noirâtres un quart de centième d'antimoine suffit pour produire cet effet. Lorsque l'antimoine contient de l'étain, après l'entière vaporisation du premier métal, la coupelle reste tachée circulairement de gris de diverses nuances, le centre est noir et contient quelquefois des fragmens d'une Substance d'un brun rougeâtre. Lorsque le zinc uni à l'étain forme le quart Étain et zinc. de l'alliage, on le reconnaît à la coupellation.

na. Recherches sur la composition des co7:ps inorganiques; par J. Berzélius. (Annales de Chimie, tome H, p. 58, 115, 225.) Dans ces recherches, M. Berzélius a eu pour objet de déterminer avec toute la précision possible la composition d'un grand nombre de combinaisons; nous nous bornerons à rapporter ses résultais. On sait que l'oxirnuriate de potasse exposé au che,ria, feu, perd six fois la quantité d'oxigène contenu d, innasse. dans la potasse du muriate; au moment oit l'oxi-

la combustion du zinc et par la légèreté d'une partie de l'oxide , et lorsqu'il n'y est Pu"

Étain et bismuth.

-Étain et

peut, par la couleur que prend la coupelle dans c"11.-

muriate commence à se décomposer, l'oxi-

gène entraîne une portion de ce sel sous forme

même que dans la proportion d'Un einquième , il s'oppose à la production des points incandesçe us qui se manifestent toujours sur l'étain pur, et colore plus ou moins fortement, suivant sa proportion, roxide de ce métal. Le bismuth allié à l'étain, même dans la pro-

de fumée blanche. En évitant cette perte au

moyen d'un appareil convenable, M. Berzélius a trouvé que l'oximuriate donne, terme moyen, 0,3915 d'oxigène à la chaleur rouge.

D'un autre côté 100 de muriate de potasse donnent 192,4 de muriate d'argent, et too d'argent donnent 152,75 de muriate d'argent; d'après cela :

portion de 5 pour 100, donne à l'oxide de ce

métal une couleur grise mêlée de jaune, et seulement grise lorsqu'il n'y en a qu'un centième.

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