Annales des Mines (1820, série 1, volume 5) [Image 99]

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A VAPEUR.

ÉAISAUX

Supposons que la machine ait acquis un mou. vement uniforme, et qu'elle communique pen dant l'unité de temps une vitesse u' à une masse d'eau nz déjà douée d'une vitesse u. Cette vitesse sera communiquée à l'eau au moyen d'une surface plane S se mouvant dans son sein avec une vitesse u' et une pressionp communiquée par la

machine à vapeur. L'eau réagit à son tour et exercera sur la surface S une pression S p, qui, dans le cas d'équilibre, est égale à celle que le courant exerce contre le bateau, et que

Sp=S(

,

et

S

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A ut ,

2 g La condition de l'équilibre est donc

(uf..u.) 2

g

_A, u' ayant pour valeur 2A

vitesse z', absorbe une quantité de force vive (nz

Ces relations permettent de résoudre, d'une manière approchée, les principales questions que l'on peut se proposer sur les bateaux à vapeur. On voit qu'en dépensant une force vive égale Au' à-- , pendant une seconde, on se pro-

la machine à vapeur a développée dans le même temps. Or, celle-ci a évidemment pour expression une masse d'eau, occupant l'espace décrit

cure pendant le même temps une pression égale à A. Or, cette pression est l'effet utile produit, la force vive dépensée est proportionnelle à la dépense en combustible; on doit donc rendre le

je représente par A. La masse d'eau m passant d'une vitesse u à une égale à

qui est égale à celle que (ue)), 2

par la surface S,

Su'

ougélevée

à une hauteur

correspondante à la pression p.

Spzz'

On aura donc :

.

Or, la

masse d'eau m que la surface S, douée d'une vitesse u' a entraînée dans son mouvement pendant l'unité, est aussi égale à devient donc

Ir

2

cette équation

Su'p g

u,ou

plus petit possible le rapport (Au') g

u'

g

A On peut conclure de là que u' doit avoir la plus petite valeur possible, et par conséquent qu'il est avantageux d'augmenter la surface S des palettes des roues motrices. Supposons qu'il s'agisse de déterminer la force à donner à une machine à vapeur, employée sur

un bateau, à en remorquer d'autres et à remplacer un nombre de chevaux déterminés par

l'expérience. La connaissance de l'effort exercé à chaque instant, par un nombre donné de chevaux, détermine la valeur de A, S, à une valeur

Tome F. 2e livr.