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SUR 'L'ÉCOULEMENT
disque de fer-blanc, parallèle au premier, que l'on plonge dens le liquide dont on veut éprouver la résistance. On éloigne le disque supérieur de sa position d'équilibre, en le faisant tourner sur lui-même, sans écarter son axe de la verticale : énsuite on l'abandonne et on mesure l'amplitude de ses oscillations successives. J'ai trouvé qu'un disque de fer-blanc de 8 centimètres de diamètre, le disque supérieur étant écarté de 135 degrés ; faisait, dans de l'huile à 13i degrés, une première oscillation dont l'amplitude était de 265 degrés, et la seconde de 240 degrés. Dans de l'huile à 16 degrés, la première oscil-
lation était de 210 degrés, et la seconde de rio. Dans de l'eau à 17 d. , un disque de fer-blanc de / 4 centimètres de diamètre, le disque supé-
rieur étant écarté de 155 d., faisait une première oscillation dont l'amplitude était de 245
degrés, et celle de la seconde de 188 degrés. Dans de l'eau à 78 d l'amplitude de la première oscillation était de 267 d., et celle de la seconde de 218 d. D'où il résulte que la résistance qu'éprouve le disque de fer-blanc augmente à mesure que la température diminue : au reste, les pertes de mouvement qu'il éprouve dépendent de plusieurs causes que je tâcherai d'évaluer séparément dans un autre mémoire. Il paraît, d'après les observations précédentes , que l'écoulement, des fluides par les tubes capillaires est retardé par les mêmes causes qui diminuent l'écoulernent par des tuyaux d'un grand diamètre. Les molécules qui composent la première couche perdent de leur vitesse par leur adhésion à la paroi ; celles de la seconde,
DES FLUIDES:
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par leur adhérence à la première; enfin, celles d'une couche quelconque par leur adhésion à la couche qui la précède. Ces pertes de vitesse étant d'autant moindres que la couche que l'on considère est plus éloignée de la paroi, les vitesses des filets fluides doivent aller en diminuant du centre à la circonférence.Parmi les faits qui prouvent l'adhésion que je suppose exister entre les molécules fluides, je citerai les suivans
Si on approche contre la partie lisse d'un jet d'eau vertical la partie lisse d'un jet d'eau incliné, au moment du contact, ils s'enrouleront l'un autour de l'autre, et si le jet vertical est d'un diamètre beaucoup plus grand que l'autre, ce dernier formera autour de 'lui une espèce L'adhésion de l'eau pour elle-même se manifeste encore dans l'expérience suivante : si on produit, à l'aide d'un tube capillaire adapté verticalement à un réservoir entretenu constamment plein, un écoulement goutte à goutte, la vitesse de cet écoulement peut être telle, qu'en plongeant l'extrémité du tube dans l'eau, on puisse ensuite l'éloigner de la surface de ce liquide de 15 à 20 millimètres, sans que le jet perde de sa continuité; tandis que s'il ne communiquait pas à l'eau,, il ne produirait que des
gouttes successives et isolées. Enfin, cette adhésion se manifeste aussi entre les fluides hétérogènes. Si l'on retire .de l'eau un cylindre de verre de 3 .à 4 millimètres de diamètre, il restera à son extrémité une goutte de ce liquide. Si ensuite on laisse couler le long
de la surface du cylindre unepetite goutte
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