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sun LA GALku
de remar fate de plomb, etc.; mais il est bon volatilise une quer que le gaz acide sulfureux
plus grande proportion de sulfure ou galène que de sous - sulfure, et que par conséquent, température égale, la perte de plomb doit être plus grande dans la coupellation de la galène pure que dans celle de la ,galène mélangée de plomb. II est fort douteux que le sulfate de plomb Snfate de soit décomposable par la chaleur du moins ,Poir,p10bd1éeindécomposable à la lemPal la cha- est-il certain qu'il est leur. pérature de la moufle des fourneaux de coupelle et même à une température beaucoup plus élevée. Ce n'est donc pas à cette cause qu'il faut attribuer la diminution de production de ce sel dans le grillage de la galène par l'élévation de la température; mais uniquement, comme on vient de le faire voir, à ce que la chaleur facilite la décomposition réciproque du sulfate et du sulfure. Dans la coupellation de la galène, dès qu'il Action du n'existe plus de sulfure, la décomposition du sulfate de plomb cesse; ainsi, à la température de la moufle , le plomb et le sulfate de plomb n'ont point d'action l'un sur l'autre. Si donc l'on
chauffait à cette température un mélange de oo de galène et de 127,8 de sulfate de plomb, ou dc ioo dnsulfate et de 8o de galène, on de-le vrait obtenir dans le premier cas 173, et dans second 137 de plomb pur, s'il n'y avait pas de
Résumé.
volatilisation. qu'il se volatilise Il suit de ce qui précède, lorsqu'on soumet ce métal à très-peu de plomb la coupellation; 2°. que la galène pure se coupelle bien , mais qu'elle se coupelle beaucoup mieux encore lorsqu'on la transforme en sous-
ARCENTIrkRE.
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sulfure en la mêlant avec une ou deux fois son poids de plomb; 3.. que dans la coupellation de la galène il se produit beaucoup moins de sulfate de plomb que dans le grillage; 40. et enfin, que dans cette opération, il se volatilise tout au plus 4 à 5 de plomb pour ioo de galène, ou 5 à 6 pour 100 de métal contenu dans celle-ci. Ces faits conduisent naturellement à examiner Conséres'il ne serait pas possible de traiter la galène en quences latives au traitement grand par la coupellation directe, et si ce progrand de cédé ne serait pas plus avantageux que celui que en la galène. l'on suit actuellement. Sans oser rien affirmer à
cet égard, je crois qu'il y a lieu de présumer
que la coupellation réussirait et que par ce moyen
on retirerait de la galène plus de plomb qu'on n'en obtient ordinairement et avec une dépense un peu moindre; c'est ce que j'essaierai de faire voir par les détails dans lesquels je vais entrer.
De tous les modes actuellement connus de Mode de traiter la galène, le meilleur est celui qui a étéP"' introduit à Pezey (Savoye), lorsque cette mine était exploitée par le Corps des ingénieurs des mines de France (1). Ce mode a été décrit de la (s) Si l'on s'en rapportait aux résultats apparens on pourrait
croire que le procédé employé à Vienne ( Isère ) , par MM. Blumeinstein , et qui consiste à fondre le minerai au fourneau à réverbère avec du fer; ou celui de Tarnovvitz, qui consiste à fondre le minerai au fourneau à manche en employant également le fer comme absorbant, sont beaucoup plus parfaits que celui de Pezey, puisque dans celui-ci on perd,
comme on le verra, 13 à 14 de plomb pour Io° de galène, tandis que dans les deux premiers on obtient autant de métal que le minerai en donne par l'essai en petit ; mais il n'en est réellement pas ainsi, parce qu'à Vienne et à Tarnovvitz, ort a été induit en erreur par les esssais docimastiques, comme le présumait M. l'ingénieur Puvis. (Annales des MiareS t. II,