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SUR LA cAr..k.NÏ
coupellé, on le recouvrirait de schlich que l'on introduirait dans le fourneau, pelletée à pelletée, et que Con aurait soin de faire pénétrer dans le bain, en l'enfonçant avec des outils en bois, afin qu'il se transforme promptement en sous-sulfure en se combinant avec le plomb Dès qu'on en aurait charge une quantité suffisante (l'expérience. ferait connaître la quantité la,plus convenable;
il faudrait qu'elle fût telle qu'il n'en résultât
pas une croûte trop épaisse de sulfate de plomb),
on ferait un grand feu pour que tout entre en fusion : alors on ouvrirait les portes du fourneau destinées à donner accès à l'air, et même on ferait agir le vent des soufflets comme on le .fait lorsque l'on coupelle du plomb, mais avec-beartcoup de ménagement, sur-tout au cornmence-ment. Le grillage aurait lieu très - rapidement
et le sulfate de plomb s'accumulerait bientôt.
Quand il commencerait à former des croûtes un. 'peu épaisses, on briserait ces croûtes et on les enfoncerait dans le bain, d'une part pour les mettre en contact avec le sous-sulfure par toute leur surface, et de l'autre pour mettre le soussulfure en contact avec l'air. Viendrait un mo'-, ment où il ne resterait plus de sous-sulfure, moment qui serait annoncé par l'éclat et la netteté' que prendrait le bain dans les parties non-couvertes de sulfate:. alors on extrairait les croûtes; de ce sulfate da fourneau, à l'aide dé râbles- en bois, ce qui serait très - facile, parce' que ces; croûtes nageraient sur le plomb fondu ; on chargerait de nouveau du schlich et on continuerait ainsi ie travail jusqu'à . ce que le fourneau se trouve entièrement rempli de plomb. Alors on acheverait la coupellation dans le même foureau, ou, ce qui vaudrait probablement mieux,
ÀRGENTIFkRE.
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on enleverait une portion du plomb que l'on porterait aussitôt dans un autre fourneau pour l'affiner, et l'on continuerait de traiter du schlich dans le premier fourneau.
On conçoit qu'en n'agitant pas le bain et en faisant en sorte de répandre le sulfate de plomb sur toute sa surface, ce sel serait transformé en plomb et en acide sulfureux, à mesure qu'il se formerait, par le sous-sulfure avec lequel il se trouverait par-tout en contact, et qu'on pourrait en définitif extraire ainsi la plus grande partie de plomb du schlich sans obtenir une quantité notable de sulfate. Cette manière d'opérer serait peut-être bonne ; mais elle aurait l'inconvénient de produire beaucoup de plomb d'oeuvre, c'està-dire, de plomb qu'il faudrait ensuite affiner, et probablement d'exiger beaucoup de temps. Je crois qu'il serait préférable de briSer fréquemment les croûtes, pour que le sulfure puisse être continuellement frappé par le vent, et de repousser sur les bords de la coupelle les masses scoriformes de sulfate de plomb dès qu'elles acquerraient un certain volume. Les produits seraient produit3 du plomb, des fonds de coupelle et du sul- Présumésfate de plomb mélangé d'une petite quantité de lithar4.;e. J'estime que 1000 kilogrammes de
schliCh donneraient aisément 55o de plomb
d'oeuvre et 33o de sulfate de plomb, contenant 227 de plomb métallique. Dès-lors il devrait se. produire en outre 80 de litharge; mais la perte résultant de la volatilisation étant d'environ 45, conformément aux expériences faites en petit, et la perte due aux manipulations pouvant être évaluée à /5, la quantité de litharge serait réduite à 15, et l'on aurait au total 53o de plomb. d'oeuvre et 545 de sulfate et d'oxide de plomb,