Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.
568
SUR UN MODE
tE MISTUILLEMENT.
à 0,650 d'épaisseur ; mais bientôt ils perdirent leur aplomb, et on fut obligé de leur donner depuis 0,812 jusqu'à 0,974. Cette dimension est même quelquefois portée à 1,299, lorsque le fardeau des toits semble l'exiger. Cependant, à
Des billes longues de 2,216, larges de 0,189, épaisses de 0,244 et écartées les unes des autres
569
de 0,974 de milieu en milieu, reposent vers
l'exception des environs des puits dont je parlerai
chaque extrémité de 0,297 sur chacun des murs, ou plutôt sur des semelles ayant 0,081 d'épaisseur, et 0,297 de largeur.
tandis que celle de 0..5974, ou 3 pieds, est la plus
sont placés immédiatement à côté les uns des
plus tard, cette épaisseur est peu fréquente; ordinaire. Tout ce que nous allons dire maintenant, se rapporte donc à cette dernière di-
mension. Le muraillement d'une voie consiste en deux murs verticaux et parallèles, hauts de 27,192 ,
épais de 0,974, et écartés l'un de l'autre de im.624 ; de manière que la distance comprise entre leurs parois extérieures est de 3,572. Ils
sont réputés avoir 0,325 de fondation, puisque le
sol de la voie .est élevé de cette quantité audessus de leur base; cependant ils ne pénètrent réellement le mur de la couche que de quelques
centimètres. Voyez une coupe en travers et une en long de ce muraillement, fig. A et B Planche 1V (1). (i)
On peut, dit M. Héron de Villefosse combiner en-
semble le muraillement et le boisage, en établissant sur des
murs latéraux des pièces de bois qui soutiennent le faite d'une galerie, comme des poutres supportent un plancher 3) dans un bàtiment. Cette méthode, usitée en Hongrie, convient à de larges espaces, soit à parois soit à pa» rois inclinées, dans lesquelles on n'a besoin que de conserverticales' ver une galerie étroite. » De la Richesse minérale, t. II, p. 202. Cette méthode, parfaitement analogue à celle que l'on suit aux mines de Litry, a éte décrite dans un ouvrage publié en allemand par M. Erler. (Voyez Versuck chier anleitung zur strechen und schact mauerung. Freiberg, )796 )
Au-dessus des billes, et de l'une à l'autre, autres, des bois en chêne refendus, appelés
esclemes, de 0,27 d'épaisseur. Ils sont destinés à retenir eu place toutes les parties du toit qui pourraient se détacher. On a déjà dit que les murs étaient enfouis de 0,325 au-dessous du sol de la voie. Il en résulte que la hauteur du vide compris entre le sol et le dessous des billes, est de 1,948, et que la hauteur totale des murs, des semelles, des chapeaux et des esclemes , est de 2,543. Mais la hauteur de l'excavation à faire pour
placer les billes et les esclemes est environ de 2,705; ainsi il reste entre la garniture des chapeaux et le toit, un espace vide de 0,162,
que l'on remplit ensuite aussi exactement qu'il est possible avec des déblais, à mesure de l'avan-,. cernent de la voie.
La partie des murs destinée à être cachée est tirée au cordeau et parmente'e pour astreindre l'ouvrier à la régularité. On y restape ensuite les débris du toit et autres matières dont on veut se débarrasser , de manière .à ne point laisser de vides entre ces parois et le terrain auquel elles servent de limites et d'appui. Les paremens antérieurs des mêmes murs sont
cependant plus soignés que les précédens. On