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sua DES SELS
priété, soit à du sulfate de potasse fourni par la décomposition du feldspath renfermé dans les schistes et les grès environn ans , soit à du sulfate d'ammoniaque provenant de la combustion spontanée de la houille. Or, il est évident que ce dernier sel pourrait, à la rigueur, se trouver parfaitement isolé, et qu'il n'y aurait rien d'étonnant à ce qu'on vînt à le découvrir dans les cavités de quelque houillère embrasée. Mais il pourrait arriver, de plus, qu'on vînt à trouver dans les mêmes circonstances quelque peu d'hydrochlorate d'ammoniaque. Dans ce dernier cas, la combustion de la houille fournissant l'alcali volatil, ce que personne ne sera tenté de contester, il ne s'agit que de faire voir comment l'acide hydrochlorique pourrait intervenir; la présence de cet acide pourrait avoir lieu de deux manières. or' La première est celle que j'ai indiquée dans mon mémoire sur les substances volcaniques, dites en masse ( p. 58 ) (s). Elle consiste en ce qu'une partie des roches qui ont été anciennement déposées par la mer, ou à la consolidation n'ont point été pardesquelles elle a concouru' faitement dessalées depuis la retraite des eaux dans les bassins actuels de l'Océan. J'ai reconnu des traces de muriate de soude et de muriates terreux, non-seulement dans les tufs et dans les vaches des terrains volcaniques de tous les âges,
mais encore dans les variétés de schiste argileux ( thonschiefer Intermédiaire ) que les anciens minéralogistes français ont qualifiées du nom de trapps ct de cornéennes secondaires, et dans plusieurs espèces de pierres calcaires argilifères (1) Journal de P4Isique, 1816, t. LXXXIII, p. 55;
AMMONI.4eAUX.
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dont j'ai eu occasion de fi.-ire aussi l'analyse mécanique. La seconde manière tiendrait à ce qu'il n'existe , point d'eau parfaitement pure, soit à l'intérieur, soit à la surface des continens. Toutes les eaux douces sont des eaux minérales excessivement
faibles. Cet important phénomène, sur lequel
j'ai cru devoir insister dans le cours de mes leçons, au Muséum d'histoire naturelle, a été principalement mis en évidence par un de nos plus célèbres chimistes, M. Thenard. L'eau. d'Arcueil , par exemple, qui passe pour être
extrêmement pure, renferme, d'après l'analyse de MM. Thenard et Colin ,7714.-j- de son poids en résidu salin, indépendamment de ,T1-9- de son volume en acide carbonique. Le résidu salin contient, sur sept parties, savoir Sulfate de chaux. . . . Carbonate de chaux. . Sel marin Sels déliquescens.. . .
2,528 2,556 0,290 1,646 7
Les mêmes chimistes ont retrouvé des principes analogues, et en quantités qui approchent plus ou moins des précédentes, dans les eaux des cinq rivières qui sont destinées à alimenter le canal de l'Ourcq, dans celles de la Seine et de la Bièvre, et dans celles de deux fontaines situées près de Belleville et de Ménil-Montant. Ici je ne dois pas négliger de faire remarquer que si, dans l'objet qui nous occupe, on veut se contenter de considérer la teneur, de la plupart des
eaux douces en muriates , on pourra se rendre compte de cette teneur, ou en ayant
égard aux lavages qu'elles font sans cesse éprou ver
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