Annales des Mines (1820, série 1, volume 5) [Image 195]

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MACTIESE

A VAPEUR.

duire de la vapeur dans l'un des cylindres par les tubes E E, et par le tuyau C, communiquant àune chaudière voisine. La vapeur chasse l'air et prend sa place. Ensuite les robinets étant tour-

nés en sens contraire de la citerne H, l'eau est introduite dans la capacité des cylindres par le tube D, et Condense la vapeur; dans le même temps la vapeur passe dans l'autre cylindre et en chasse rair, pour y opérer de même le vide, en remettant les robinets dans leur première place. en.txtou suint hrbarre 00, d'abord dans un

(r) Nous ferons observer ici que la machine pour laquelle

M. John Pontifex, de Londres, a obtenu une patente le 7 janvier 1819, n'est, au fond, que la machine de Savery décrite dans maints ouvrages.

sens puis dans l'antre, il se forme alternative-

ment u r! vide dans les deux cylindres, et à chaque

Elle a deux récipiens à vapeur qui, comme dans les

fois il s'élève une quantité d'eau dont le volume se trouve en propomon avec les dimensions des

machines semblables qui ont été proposées et exécutées, sont munis, vers le bas, de deux soupapes pour l'entrée et la sortie de l'eau.

cylindres. Cet appareil peut être construit en

cuivre, en fer, on de,toute autre matière convenable.

2°. Chaque récipient a en outre, à sa partie supérieure, un robinet à trois, ouvertures, dont rune communique sans

Observations de l'auteur.

cesse avec le récipient, et dont les deux autres communiquent

alternativement avec la chaudière et avec un tuyau d'injection. Ce robinet, comme on voit, est le même que celui qui a été employé, pour le même usage, par Désagulliers et par

Cet appareil est tellemen tconstrUit, qu'il exige peu de, soins lorsqu'il est :en opération ; il élève 26,000 gallons d'eau (environ too mètres cubes)

d'autres.

avue un bushel (0,5524 d'hectolitre) de houille â la >hauteur ,de 3o pieds (environ 9,1 mètres); il exige peu d'espace, et n'est point sujet à. de fréquentes réparations. Son usage est très-important lorsqu'il s'agit d'élever avec ,célérité une grande quantité d'eau. On élève, à son aide, de

leo à 5co gallons d'eau par minute (de 378 à 1890 .litres), et plus au besoin. il en existe en opéreion dans plusieurs 'maisons de Londres. L'auteur a une de ces machines chez lui,. offerte

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à l'examen du public, et il s'occupe à eu construire une dans de fortes dimensions, par laquelle il compte élever une très-grande quantité d'eau, avec une dépense infiniment au-dessous de celle des pompes actuellement en usage (1).

3°. Dans la machine de M. Pontifex , la vapeur est condensée par de l'eau froide qui tombe en pluie dans le réci-

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pient, et qui vient d'un réservoir placé plus bas que l'appareil. L'auteur parait faire consister dans ces deux points le mérite principal de .son invention. On doit cependant convenir que ce n'est pas la première fois qu'on a proposé de diviser le jet d'eau d'injection ; et on sait aussi depuis long-temps qu'il n'est pas nécessaire de placer le réservoir d'eau d'injection au-dessus du récipient à vapeur.