Annales des Mines (1821, série 1, volume 6) [Image 61]

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l'on s'est servi du bicarbonate, en saturant dissolution d'acide nitrique, évaporant à siccité,. calcinant les sels et lavant le résidu avec de l'eau.. On trouve, par ces deux procédés, que la quan, t:t6 de tritoxide contenue dans le bleu de Prusse est à la quantité de tritoxide qui provient du protoxide :: 391572 : 295529; c'est-à-dire dans te rapport de quatre atom.es à trois atomes.. Le bleu de Prusse est totalement décomposé en quelques jours pur l'eau saturée d'acide hye esuhurique; il se forme un sous-hydrocyanate de protexide . qui est blanc et insoluble dans Peau , et un surhydrocyanate qui reste dans la

liqueur et la rend acide. Ce sur-hydrocyanate est l'acide hydrochyasique ferrure de M. Porrett (I); mats. par ce moyen, ainsi que par ceux que ce chimiste a indiqUés pour le préparer, on ne

l'obtient pas parfaitement pur. Pour l'avoir dans. cet état, M. Berzélius décompose le prussiate de, plomb humide par l'hydrogène sulfuré, et il évapore le liquide dans le vide; le surhydrocyanate

reste sous la forme d'une substance opaque,

d'un blanc de lait et soluble dans Peau; la dissolu._ tibiresrato-dore; elle a une- saveur acide, puis as-

tringente: par évaporation lente, elle donne de petits cristaux transparens; par l'ébullition, elle dépose une matière blanche, qui paraît être un hydrocyanate anhydre, tandis que dans les cris-. taux il y a de l'eau qui semble jouer, dans cette combinaison, le même rôle que la seconde base dans les. prussiates doubles. La. dissolution de surhydrocyanate exposée à l'air laisse déposer (1) Yo}ez Allnaies des Minus, tome FI page 88, tome V, page 165.

EXTRAITS DE JOURNAUX.

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tme matière bleue, qui paraît être de la même 'nature que le bleu de Prusse de la seconde espèce.

Le bleu de Prusse de la seconde espèce est soluble dans l'eau pure, mais non dans Veau qui contient une certaine proportion d'un autre sel quelconque ; aussi les sels le précipitent de sa

dissolution dans l'eau; l'acide muriatique l'en précipite aussi. Ce prussiate, séparé de l'eau par ,evaporation, prend l'aspect d'une substance ex-

tractive, et est susceptible de se dissoudre de

nouveau dans l'eau. « Cette propriété d'une substance qui, sous d'autres rapports, est si inso-

luble, paraît être de la même nature que la solubilité des oxides d'étain et de titane, et de la silice, qui sont évidemment d'une autre nature que la solubilité, par exemple, des sels. » Le bleu de Prusse de la seconde espèce noircit

par l'hydrogène sulfuré et ne donne pas de liqueur acide. Le prussiate de potasse ferrugineux forme,

Hycl roeya-

e de ter et dans les dissolutions de cobalt, un précipité vert de cobalt. d'hydrocyanate anhydre, ou peut-être de cya-

nure: ce précipité, en absorbant de Veau, devient promptement d'un gris rougeâtre lorsqu'on le distille, il redevient d'abord vert en perdant de l'eau, puis il se convertit en carbure -double avec dégagement d'hydrocyanatè et de carbonate d'ammoniaque. Il donne, avec l'acide sulfurique, une dissolu, .tion rouge qui, au bout de quelque temps, laisse déposer de petits cristaux rosés que l'eau verdit d'abord et fait passer ensuite au gris rougeâtre.

L'hydrocyanate de fer et de deutoxide de

Hydrocya.

fvreef et cuivre est brun. Il donne, à la distillation, beau- de cuivre. coup d'eau , de l'hydrocyanate et du carbonate