Annales des Mines (1821, série 1, volume 6) [Image 64]

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EXTRAITS DE JOURNAUX.

130 Alliages de

On obtient des alliages de divers métaux

et de sodium en substituant le tartrate de soude au tartrate de potasse. On a essayé de faire des alliages de barium et iages ae barium rt de magnésium avec le tartrate de baryte et le de magnésie. tartrate de magnésie; mais il ne s'est pas réduit un atome de baryte ni de magnésie. i°dium

Pyrophores.

La matière charbonneuse qui recouvre les

alliages de potassium préparés par le moyen du tartre, décompose l'eau , et elle est pyropho-

rique comme le pyrophore de Homberg , et

comme le résidu de la calcination en vases clos

de la plupart des sels terreux à acide végétal. M. Serullas n'hésite pas à attribuer l'inflammation de tous ces pyrophores à la présence du potassium et du sodium. Davy et Coxe avaient dejà exprimé la même opinion relativement au pyrophore de Homberg. « D'après cela, dit M. Serullas, ne pourrait-

on pas encore raisonnablement attribuer l'inflammation spontanée , dont on a plusieurs exemples, des masses de charbon nouvellement préparé à quelques portions de potassium formé pendant la-carbonisation. Si l'existence du

potassium dans les charbons était démontrée, .l'eau ajoutée dans le sbattage de celui destiné à la confection de la poudre à canon, y jouerait

un rôle bien autrement important que celui qu'on lui assigne , puisqu'elle déterminerait

l'oxidation du potassium, dont la présence, épouventable dans ce cas, ne laisserait pas de doute sur la cause des explosions qui ont quelquefois

,lieu pendant le mélange des matériaux de la poudre.

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5. Note sur la combinaison du soufre avec le chrome, et sur un nouveau procédé pour obtenir °acide de ce métal par M. J.-L. Las-

saigne. ( Annales de Chimie, tome Jur,

J. 299.)

Le soufre est sans action sur l'oxide de

chrome, mais il décompose le chlorure et on peut obtenir aisément par ce moyen le sulfure

de chrome. Pour cela on chauffe graduellement

jusqu'au rouge blanc, dans un tube de verre recourbé un mélange à parties égales de chlorure de chrome sec et de fleurs de soufre ; il se dégage d'abord un peu d'acide hydrosulfurique et d'acide Muriatique, puis du soufre, et enfin dès vapeurs épaisses de chlorure de soufre.

Le sulfure de chrome qui reste au fond du tube est gris noirâtre, onctueux au toucher, friable; il tache les corps en gris métalloïde comme la plombagine; lorsqu'on le chauffe à l'air il brûle comme du pyrophore, et se transforme en oxide pur. Il est inattaquable par l'acide nitrique ; mais il se dissout aisément dans l'eau régale qui acidifie le soufre. 11 est composé de Chrome. Soufre. .

.

.

0,9046 0,0954

100

.

.

10,54

C'est par conséquent un sous-sulfure. On prépare économiquement de l'oxide de chrome d'un beau. vert, en chauffant au rouge, dans un creuset de terre fermé, un mélange à parties égales de chromate de potasse et de fleurs de soufre, et en lessivant la masse verdâtre qui en 2

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