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SUR LES ALLIAGES
DE L'ACIER.
fondus ; et en examinant le bouton on trouva
mais ces composés ne paraissent pas poK;.:er de propriétés bien intéressantes. Nous n'avons point fait d'essais avec l'or. Les alliages des autres métaux avec le fer, à en juger par nos ten-
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le niekeheembiné avec le fer. L'alliage fut porté
à la forge, et il parut être, sous le marteau,
tout-à4ait aussi malléable et aussi facile à travailler que le fer pur. La couleur était assez .blanche quand on le polissait. On exposa à une atniosphère humide cet échantillon avec une petite barre de fer'.,Météorique : ils se sont un peu rouillés l'un et l'autre. On oublia d'exposer en même temps un morceau de fer pur avec ces corps; il est probable. que, dans cette circonstance, le fer pur aurait encore été plusattaqué. On eut le même succès, en faisant l'alliage pour imiter le fer météorique de Sibérie, conformément à l'analyse de M. Children. Nous fîmes fondre de bon fer avec io pour Io° de nickel. On trouva les métaux parfaitement combinés; mais l'alliage était moins malléable et disposé à se casser sous le marteau. Il avait une teinte jaune après avoir été poli. Un morceau de cet alliage a été exposé à l'air humide pendant un temps considérable, avec un petit morceau de fer pur; ils se sont l'un et l'autre un peu attaqués par la rouille, non pas cependant au même degré, l'alliage 'n'étant attaqué que faiblement, comparativement à l'action exercée sur le fer pur. Il paraît, d'après cela, que le lorsqu'il est combiné avec le fer, a quelque influence pour empêcher l'oxidation , sans eu avoir toutefois autant qu'on lui en a attribué.
- C'est un fait curieux, que la même quantité de
nickel alliée avec l'acier, au lieu d'en prévenir l'oxidation, semblait l'accélérer très-rapidement. Dans le cours de ces expériences, on a formé 'des .alliages de platine et de rhodium avec le fer;
tatives, ne promettent pas beaucoup d'utilité. Les résultats sont très-différens si on fait usage d'acier. Cependant ce n'est qu'a l'égard d'un petit nombre de composés de ce genre que nous pouvons aujourd'hui présenter nos vues. Le platine, le rhodium, l'or, l'argent, le nickel
et l'étain, ainsi que quelques-uns des autres métaux, ont été alliés, en différentes propor-
tions, avec de l'acier anglais et de l'acier indien. Tous les métaux qu'on vient de nommer paraissent avoir avec l'acier une affinité assez forte pour que la combinaison ait lieu; les alliages de platine, de rhodium, d'or et de nickel peuvent s'obtenir lorsque la chaleur est suffisamment élevée.
Ceci est tellement remarquable avec le platine, que quand il est en contact avec l'acier, il entre en fusion à une chaleur à laquelle l'acier lui même n'éprouve aucune altération. A l'égard de l'alliage d'argent, il est accompagné de circonstances vraiment curieuses. Si l'acier et l'argent sont tenus en fusion ensemble pendant long-temps, on obtient un alliage qui paraît être très-parfait tant que les métaux sont à l'état fluide; mais à mesure qu'ils se refroidissent et qu'ils se solidifient, des globules d'argent pur se détachent de la masse et se montrent sur la surface du bouton. Si on forge un barreau avec un alliage de ce genre, et qu'on soumette ensuite
ce barreau à l'action de l'acide sulfurique, l'argent apparaît, non combiné avec l'acier, mais en iilamens dispersés à travers la masse; en sorte que
Tome KI. ae. livr.