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MINERAIS
à l'égard des minerais de manganèse', -dont on fait aujourd'hui un grand usage dans les arts pour préparer le chlore, etc., et qu'il faut par Conséquentpouvoir comparer entre eux sous le rapport de leur valeur. Ce sont ces considérations et le désir que plusieurs exploitans m'ont témoigné d'avoir de nouvelles analyses de leurs minerais, qui m'ont déterminé à entreprendre le travail dont je présente ici le résulat. J'ai analysé neuf variétés de minerais de manganèse ; savoir, trois variétés de péroxide venant la première de Saarbruk, la seconde de Cal-. véron , la troisième de l'île Timor; une variété d'hydrate venant de Laveline ; trois variétés de minerai barytique , venant la première et la seconde de Romanèche , et la troisième de Périgueux; enfin, deux variétés -de silicate venant du Piémont, la première de Saint-Marcel, et la seconde de Pésillo.
Je vais exposer successivement les opéra-
tions que j'ai faites sur ces minerais et les résultats que j'ai obtenus , je comparerai ensuite ces résultats pour en déduire la valeur relative des divers minerais. PÉROXIDE.
Manganèse de Crettnich près Saarbrz.sk (r).
Il est d'un gris noirâtre, métalloïde., confusément cristallisé en aiguilles prismatiques en-. tre-croisées : sa poussière est d'un noir pur.. (1) Voyez la description de la mine de Crennich, par M. Calmelet, Journal des Mines,t. XXXV, p. 2 77.
DE MANGANÉSE.
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On fait un grand usage de ce minerai à Paris et dans le nord de la France. Ou en a distillé log- dans une cornue àlong col et très-petite, on a recueilli l'eau dans une petite fiole pesée d'avance ; le poids de la fiole, après l'opération, a donné la proportion du li-
quide. Les log., chauffés graduellement jus-
qu'au rouge naissant en ont fourni 0g.,I 2 ; le résidu, très-fortement calciné ensuite dans un creuset de platine, a perdu 0,09 de son poids. log. de ce minerai pur ont perdu par une forte calcination ig.,27 , et sont devenus d'un rouge d'oxide de fer. Ces expériences prouvent qu'au
rouge naissant, le peroxide de manganèse abandonne déjà une quantité notable d'oxigène.
La matière calcinée a été traitée par l'acide muriatique ; elle a laissé un résidu en partie gélatineux, du poids de og.,4. La liqueur ne s'est
point troublée par l'acide sulfurique , et ne
renfermait par conséquent pas de baryte. Elle était légèrement jaunâtre : on y a ajouté du. souscarbonate de soude i. petites doses, et en quantité suffisante seulement pour la décolorer. On
a traité le précipité par l'acide acétique ; on a
fait évaporer la dissolution acétique à siccité , et on a repris le résidu par l'eau : il est resté og.,T 0 de tritoxide de fer.' La liqueur acétique contenait une petite quantité d'oxide de manganèse, et une trace d'oxide de cuivre, dont on a reconnu la présence au. moyen de l'hydrogène sulfuré. On a précipité le manganèse dÉs dissolutions acétique et muriatiqu.e réunies, par le sous-carbonate de soude bouillant.
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