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doLoctE 414 chaudières ou poêles en plomb, presque juxtaposées, et portées sur des cales en pierre à 17 cen-
limètres environ du sol. Elles sont carrées ; elles ont 94 centimètres de côté et 10 de haut ;
elles sont chauffées avec des fagots que l'on pousse
sous chacune d'elles ; la fumée se rend dans une cheminée placée à la partie postérieure. L'évaporation dure trois heures : elle n'exige aucun soin, il n'y a point d'écumage à faire ; un seul ouvrier y est employé ; son travail se réduit à entretenir le feu, et quand l'évaporation avance, à remuer avec un râteau pour empêcher qu'il ne s'attache de dépôt au fond des chaudières. Lorsque les sept huitièmes de l'eau sont évaporés, il enlève le sel avec le râteau, et le dépose sur un plan incliné placé au-dessus dis
chaudières, sur lequel il s'égoutte et se dessèche. Les chaudières ont besoin d'être changées
DE SALIES..
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que des vues d'amélioration se portent sur ces établissemens : car, dans l'état actuel des choses , les bénéfices sont si modiques, que la
moindre négligence, lé moindre défaut d'ordre dans la gestion d'une semblable usine, entraînent bientôt la ruine du fabricant ; aussi en estil fort peu qui prospèrent. Les eaux qu'on évapore dans les fabriques nen- Résultats.
dent 20 pour ioo de sel. Ce sel se consomme principalement dans les
villes voisines, à Pau, à Orthez, à Oleron , à Baïonne, oit on l'emploie à faire ces salaisons si
renommées. On lui attribue , pour cet usage une grande supériorité sur tous les autres sels. L'Administration des impositions indirectes évalue à 500,000 francs le produit que lui rend annuellement la fontaine salée de Salies; on peut en conclure qu.il se fabrique chaque année
toutes les vingt-quatre heures, pour en détacher la croûte saline qui adhère au fond. Cette
pour 5oo,000 fr. de sel, tandis que les sources pourraient bien fournir à une fabrication triple , si les débouchés du sel devenaient de plus grands, et si d'autre part les usines étaient montées de manière à assurer aux fabricans des
La durée moyenne des chaudières est de six
bénéfices plus considérables.
croûte est vendue aux tanneurs : elle retient la majeure partie du sulfate de chaux , mais aussi une quantité bien sensible de muriate de soude. mois; elles coûtent 50 à 55 francs.
Ce court exposé suffit pour faire voir que
Les sources d'Oras sont situées dans un val-
tout reste encore à faire pour améliorer ce système d'évaporation, et qu'il est aussi peu éco-
de ce nom, et à plus d'un demi-myriamètre
et aux vaisseaux évaporatoires. Toutefois, nous
quelques mètres au midi des sources. On y re-
nomique que possible quant au combustible pensons que pour introduire dans cette fabrication des économies bien sensibles, il faudrait que les fabriques elles-mêmes fussent montées sur une plus grande échelle; mais il est urgent
Sources
ion isolé, à vingt minutes environ de la paroisse d'oras.
Salies. Ce vallon court de l'est à l'ouest; un ruisseau suit la même direction, et passe à
trouve, comme à Salies, les bancs de gypse dans le terrain calcaire. Il existe deux sources : elles sortent à 4 on 5 mètres au-dessous du sol, et sont reçues dans un' bassin co,uvert attenant à la maison du proprié-