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D'EAU DOUCE, ETC:
SUR UN TERRAIN
ger à quelle formation doit se rapporter ce terrain d'eau douce superficiel et encore en
place, j'embrasserai la description de tout l'espace compris, I.. entre l'Aisne, à partir de Soissons au nord jusqu'au pont Bernard au midi sur l'Ourcq, en passant par Oulchy-le-Châleau; et la vallée de Seiches, le mont de Sois°. sons, Loupeigne et Fère-eir-Tardenois à l'est, jusqu'à la vallée de Sivière à l'ouest, prenant encore de ce mène côté la grande route de Paris à Soissons pour limite. Je rappellerai ensuite : 19. que de toutes parts dans la vallée de l'Aisne, et dans les vallées qui viennent s'y ouvrir aux environs de Soissons, la formation du calcaire grossier marin ( que j'indiquerai dans le cours de cette lettre sous les noms' de,- calcaire marin ) , ou les bancs qui en existent, sont coupés dans toute leur épaisseur, oti d'autant plus complétement, que ces petites vallées' sont plus profondes ;
2°. Que les terres sulfurées noires exploitées à Vaux buin et à Chevreux, au midi de Soissons, entre les grandes routes de Paris et de Château-
Thierry, sur les bords de la petite rivière de
Crise, appartiennent aux tourbes pyriteuses dé-
crites par M. Poiret, Journal de physique,
tomes Li, Liti , LV et LVII ; qu'elles sont inférieures au calcaire marin, et dépendent de la formation argileuse; 30. Qu'aux environs de Soissons, le calcaire marin est considérablement élevé par rapport au niveau de la vallée de l'Aisne, et que cette élévation dépend de la grande épaisseur de masse de sable qui lui est inférieure et intermédiaire entre lui et la formation argileuse.
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Ces faits sont tellement notoires, que je ne dois que les indiquer. Ils fixent le point de départ des
observations dans lesquelles je vais entrer, et qu'il vous sera facile de suivre, au moyen de la carte géognostique de votre Essai sur la g' éogo minér., etc. Néanmoins, pour mieux préciser mes observations , elles sont suivies d'une carte particulière de tout l'espace que je vais décrire, et de trois coupes (voy.PLIV), dont les hauteurs sont fixées, autant qu'il m'a été possible, d'après les nivellemens de MM. les ingénieurs des Ponts-
et-Chaussées , pour la jonction de l'Ourcq et de l'Aisne. Mais je ne dois pas omettre de dire que l'élévation que je donne de plusieurs points n'est qu'approximative, et-évaluée suries lieux uni-
quement par l'observation et la comparaison entre eux et d'autres points, dont les hauteurs étaient bien déterminées.
Sans M'étendre sur les onze formations qui constituent le sol des environs de Paris, ni disenter. la réalité de leur existence,je les indiquerai telles que vous les énoncez, en les énumérant -de bas en haut (page 8 de votre Essai, etc. ) Ce sont :
1°. La craie; 2'. L'argile plastique ; 3° Le calcaire grossier et son grès marin ; 4.. Le calcaire siliceux ; 5°. Le gypse à ossemens, et le premier terrain d'eau douce ; 6°. Les marnes marines ; 70. Les grès sans coquilles et le sable ; 8°. Les grès marins supérieurs Les meulières sans coquilles, et le sable g ux argileux;; fo°. Le second terrain; d'eau douce compre-