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SUR UN TERRAIN
partie supérieure du calcaire marin (
minér. , pag. 25 et ii8 ); mais la puissance des bancs calcaires n'est pas assez grande pour qu'on puisse admettre que cette formation existe dans toute son épaisseur, et ne peut-on pas conclure que ce sont les bancs moyens qui manquent? Remontant le vallon de Villemontoir jusqu'à son origine les bans calcaires se cachent peu S peu, et disparaissent enfin complétement sous les terres en. culture. En entrant en plaine, des fouilles de 2 mètres environ de profondeur me permirent de voir encore une fois la formation du calcaire marin. Ces fouilles me présentèrent de haut en bas a O. Une terre végétale brune et argileuse de orn.,50 centimètres d'épaisseur ; 2°. Des marnes calcaires blanches et un peu
verdâtres inférieurement, de oni.,50 3.. Un banc calcaire blanc de peu de consistance avec stries ou perforations longitudinales, et des empreintes et des moules intérieurs de coquilles univalves turriculées et peut-être de limnées, de 0rn.,35; 4°. Un banc calcaire d'un gris blanc et dur,avec rnilioli'es et empreintes de, cérites, de cm.,65 Ces bancs, inFérieurs à la terre végétale, sont bien distincts 'entre eux; m ais ils sont contournés,
et présentent en tous sens des ruptures et des
fissures.
Pourrait-on trouver, Messieurs, dans le 2°. et le 3e de ,ces bancs intérieurs à la terre végétale, des caractères suffisans pour conjecturer qu'ils représentent une autre lormation supéiieure à celle du calcaire marin? C'est upe question qu'on peut Se prOpOSe/le,
D'EAU DOUCE, ETC. 425 Faudrait-il voir en eux : o le commencement
de la formation d'eau douce inférieure, tel que l'un de vous, Messieurs, l'a jugé possible (t); 011.2.. la formation d'eau douce supérieure qui se serait déposée dans un endroit fort bas, les formations intermédiaires manquant ; On 3.. enfin, cette même formation que nous'
allons trouver à peu de distance, qui aurait été entraînée , remaniée par les eaux, et serait venue s'arrêter dans le haut de ce vallon? Ce sont trois considérations dont la difficulté m'arrête, et sur lesquelles j'invoque votre pénétration. La plaine qui verse ses eaux dans le vallon de
Villemontoir, prend peu à peu un aspect sableux, qui devient de plus en phis manifeste eu allant au midi. Vers le milieu de cette plaine, à une distance à peu près égale de Villemontoir
et de Tigny, il existe un monticule de sable
blanc, couronné de masses énormes et irrégulières de grès non coquillers, exploitées depuis très - long temps pour le pavé des grandes routes des environs de Soissons. La hauteur de ce monticule au-dessus de la plaine environnante n'est pas moindre de 18 520 mètres. Sa pente
occidentale se lie avec une prolongation de petites hauteurs sableuses, couvertes de grès bou-
leversés, et qui se dirigent du côté du village de'Tigny. Il se rattache encore,dans la direction du nord-ouest et de l'ouest-nord-ouest, à d'autres petites éminences isolées, et surmontées aussi de masses de grès. Il est désigné sous le nom de Butte de Taux s et il ne doit être envisagé que comme une partie isolée du plateau qui porte (1) M. A. Brongniart.