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SUR UN TERRAIN
D'EAU DOUCE, ETC.
la base du plateau. Sur sa pente méridionale, ils sont excessivement abondans et de dimensions énormes. Vers le haut, ils sont en place, et forment un véritable banc; mais bientôt ils disparaissent sous un sol blanc marneux calcaire susceptible de culture. Gagnant en ligne directe le village de Cugny-les-Oulches, le plateau s'élève davantage, sans que le terrain change de nature., Plus à la proximité du -village, une excavation d'un à 2 mètres de profondeur m'offrit en place
un vrai calcaire d'eau douce, qui a si peu de différence d'avec celui de Taux , que l'un peut servir à juger l'autre. Ce plateau, sur lequel domine le village de Cugny-les-Oulches , n'est que l'étage supérieur de la plaine d'Oulchy-le-Château au pont Bernard.
Redescendant dans la direction du nord-ouest vers Oulchy-le-Château, on perd bientôt de vue
le terrain d'eau douce, et on repasse sur un
banc de grès pareil à celui que j'ai indiqué au haut de la pente méridionale; mais ni de l'un
ni de l'antre côté, on ne trouve les sables ou
grès marins supérieurs. Embrassant tout l'espace que je pouvais découvrir vers le nord, le nord-est et l'est, je reconnus que toute la pente septentrio-i nale de ce grand plateau de Cugny-les-Oulches offrait au milieu dessables de nombreuses masses de grès. Descendant encore, on voit succéder aux sa-
bles le calcaire marin. Ici, comme auprès du
vieux château d'Oulchy, , peut-être n'ai-je point saisi tout ce qu'il y avait à observer au passage de l'une à l'autre de ces formations. Néanmoins,
sauf de nouvelles recherches, les faits que
je
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viens d'exposer autorisent à conelure qne le plateau d'Ouichy-le-Château au pont Bernard par Cugny-les-Oulches, ressemble par sa composition à ceux de Villemontoir à .11artannes par
Taux, et du bois Saint-Jean à Oulchy-le-Châ' téau; c'est-à-dire qu'il présente de haut en bas, .coup'e A C
10. Un terrain d'eau douce G; 2°. Les sables et les grès non coquillers.F; 3°. Le calcaire marin D. Et que ce qui y manque dans la stratification
générale du bassin des environs de Paris, ce sont encore de haut eu bas 1°. Les sables et grès marins supérieurs ; Les gypses ;
30. La formation d'eau douce inférieure. Reprenant actuellement vers l'est tout l'espace dont je viens de faire connaître la partie centrale, je dois d'abord parler du Mont-Fen lu, à une petite lieue au sud-est de Soissons. Cette ville et celle de Fère-en-Tardenois, éloignées de 3 myriamètres
environ, sont séparées par une plaine élevée,
-dans laquelle on monte par une vaste déchirure creusée dans la grande niasse de sable inférieure au calcaire marin. Ce n'est qu'en arrivant à une
grande proximité du haut de la côte, qu'on
trouve les bancs calcaires contenant les nummu-,
lites. Ce lieu , ainsi que la montagne de Paris en arrivant à Soissons , est un de ceux, sur les bords de l'Aisne, où l'on peut le mieux juger par aperçu la grande différence de l'élévation du cal-
caire mai-in, et particulièrement des bancs à nummulites d'avec ces mêmes -bancs près de Paris et dans Paris; établissant de part et d'autre la différence de leur élévation avec la hau E, e 2