Annales des Mines (1821, série 1, volume 6) [Image 221]

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SUR UN TERRAIN

1. Des silex bruns et fauves non coquil.

lers ;

no. Des pierres siliceuses blanchâtres et jan141.tres qui sont autant de variétés de meulières' non coquillères; 30. Des pierres calcaires coquinères pétries de bulimes et de gyrogonites, et contenant aussi

un planorbe;

4a. Enfin des grès et silex contenant des moules de. coquilles turriculées.

Je sais quels sont les caractères qui distin. guent le genre Potamide du genre Cérite; mais j'avoue que je ne sais auquel des deux rapporter les coquilles que contiennent ces grès ou ces silex, et à ce sujet je me déclare encore votre élève. Peut-on dire que ce soit accidentellement et de main d'hommeque ces pierres si diverses se trou

vent au milieu d'une si grande plaine et à cette hauteur? Je devais m'en faire l'objection en me demandant si elles n'y sont pas trop nombreuses pour que .cette opinion, puisse prévaloir. Descendant de la. ferme du Mont-de-Soissons dans la vallée de &Telles , on repasse ur L fur-.

mation du calcaire marin. Qénéralement, les .bancs ou les masses qui lui appartiennent , présentent,comme dans beaucoup d'endroits de la vallée de. l'Aisne, tous les grands effets d'une action destructive très-puissante. Les bancs des nummulites y sont, comme au Mont-Fendu, trèsélevés par rapport a u fond de la vallée, qui est en-

tièrement creusée dans la masse de sable inférieure aux bancs calcaires. Dans le bas de cette vallée, près de la grande route de Soissons à Reims, l'apparition des terres

D'EAU DOUCE , ETC.

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sulfurées noires confirme une stratification sem-

blable à celle de la vallée de la Crise. Au midi du Mont-de-Soissons, en allant vers Branges, la plaine s'abaisse beaucoup, et elle est partagée par une déchirure, désignée sous le nom de Ravin du pont la Folie. Cette déchirure permet de voir le calcaire marin très-peu audessous du sol. Ses pentes constamment escarpées présentent les bancs calcaires en désordre, On ne les voit en place que dans la partie la plus profonde du ravin, et il faut le descendre jusqu'à la distance de 3oo mètres environ au - dessous

du pont qui fait la communication de l'un à l'autre côté, pour trouver les bancs contenant les nummulites. Les villages de Branges et de Loupeigne sont séparés par une vallée qui coupe les bancs les plus inférieurs du calcaire marin. Entre la tui-

lerie et le moulin du château de Loupeigne

au-dessous des bancs contenant les nummulites, on voit le sable chlorité contenant des coquilles en décomposition, et plus basl'argile,qui alterne par lits avec le sable.

Les bois de Pôle à l'est de Loupeigne sont sur une hauteur, qui se prolonge du nord au. sud, et qui est d'une grande élévation au-dessus des plaines environnantes; niais je ne puis rien. dire sur sa composition. J'en fais seulement mention , afin de la signaler aux naturalistes , et de chercher à constater si son sommet ne présen-

terait pas un terrain d'eau douce. . Près de l'église de Loupeigne , en montant pour aller au château de Fère-enifardenois , on retrouve encore les bancs calcaires avec les nummulites mais oa entre bientôt après en,