Annales des Mines (1821, série 1, volume 6) [Image 226]

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SUR UN TERRAIN

nard, excepté que sur cette dernière ligne, il est possible que le terrain d'eau douce inférieur s'y rencontre avant d'arriver à Taux E, coupe AC. Mes observations sur les grandes plaines de Verte feuille, de Beaurepaire, de la Croix-de-Fer, et de Chaudun , m'ont mis à même de constater ainsi que vous l'avez annoncé par la couleur que. vous leur avez donnée sur votre carte géognostique , que la formation du calcaire marin y est peu profonde. Aux environs de la ferme de Beaurepaire,, les bancs calcaires ne sont recouverts que par une couche fort mince de terre végétale. Après avoir traVersé la plaine' de Clraudun ,

b9ÈAIS DOUCE, ETC.

449 vastes plaines de Vertefeuille , de Beaurepaire de la Croix-de-Fer et. de Chaudune; elles ne se composent, sous la terre végétale ;uniquement

que du calcaire marin reposant sur une puissante masse de sable, et qu'on n'y trouve point ; to. Le terrain d'eau douce superficiel des pla-

teaux de Taux à Hartannes, et du Plessis-Huleux, et enfin celui de la plaine de Louastre ; nO Les sables et grès marins supérieurs; 5°. Les sables et grès non coquillers; 40. La formation gypseuse ;

avant de descendre à Vauxbuin , la couche de terre végétale est réduite à une faible épaisseur,

5.. Enfin le terrain d'eau douce inférieur; En résumant Messieurs, toutes mes observations, et les faits qui en découlent, ne suis-je pas amené à conclure que tout le canton dont

et sillonnée de légers ravins, qui laissent voir les bancs calcaires et les silex coquillers, semblables à ceux que j'ai indiqués

d'eau douce F, coupe A B; et G, coupe DE;

10. Sur le côté droit du vallon dé Ville-

montoir; 2°. A la descente du pont Bernard: 5°., Sur le coteau gauche de la vallée c.le Sivière ,

à l'est de Corcy..

Descendant vers Vauxbuin , paraissent les

bancs calcaires : ce sont d'abord ceux qui semblent pétris de miliolites , et ensuite çeux qui sont caractérisés par les huîtres, les fungites et les nummulites. Plus bas encore viennent les sables, et enfin au-delà de Vauxbuin, dans la grande

vallée de l'Aisne, les terres sulfurées noires, ou les tourbes pyriteuses de M..Poiret. Ayant,dans tua description,franchi les vallées de Sivière et de Vauxbum , j'ai eu pour but de lier mes observations avec les vôtres ; et rai acquis la conviction que, malgré l'élévation de ces,

j'ai embrassé la description, offre de haut en bas : Sur ses parties les plus élevées, un terrain.

no. Sous ce terrain d'eau douce, ou sur les parties d'une élévation moindre que les précédentes, et alors à jour, les sables et les grès non coquillers E, coupes AB, D E; et F, coupe AC; 5.. Sous les deux terrains précédens, on sous le second seulement, ou enfin dans les plaines très-élevées par rapport aux vallées qui les partacibent5 mais basses eu égard aux éminences que constituent les deux premiers terrains, le calcaire marin D, coupes AB, A C et DE; 40. La grande masse de sable inférieure au calcaire C, coupes AB, A C et DE. La puissance de cette masse de sable toujours croissante du. midi vers le nord, dans le bassin de Paris, devient telle, que sur les deux rives de l'Aisne près Sois-

sons, on peut l'évaluer par aperçu à 40 mètres d'épaisseur ; Tome T71, Se.lier.

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