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SUR LA COIWRODITE.
SUR LA CONDRODITE.
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des morques, que m'a permis d'étudier l'état La forme priceaux soumis à mes observations. dit, comme je l'ai mitive de la condrodite est, dont la base un prisme rectangulaire oblique, riait sur une arrête horizontale l'axe du prisme étant supposé vertical. Les divisions qui donnent les joints naturels ont lieu avec assez de netteté,
appartenant à une nouvelle espèce, à laquelle on avait donné le nom de condrodite , pareesu'elle ne s'était présentée que sous la forme de grains. On en avait même fait l'analyse, dont le résultat se rapprochait beaucoup de celui que donne le péridot. Mais ayant entrepris d'examiner la structure de ces cristaux, je trouvai que leur division mécanique conduisait à un prisme rectangulaire à base oblique, ce qui les rendait incompatibles, dans une même espèce, avec le péridot, qui a pour forme primitive un prisme. droit. De son côté, M. Berzelius, à l'aide du principe des proportions définies, parvint à déduire de l'analyse dont j'ai parlé une formule particulière pour représenter la condrodite , et dans son nouveau système minéralogique, il la considéra comme un siliciate à base de magnésie. Quelque temps après, ce célèbre chimiste ayant vu dans ma collection les morceaux qui prove
sur-tout celle qui est dans le sens de la base. On aperçoit dans les fractures d'autres joints naturels, parallèles aux diagonales de la coupe transversale. Se n'ai pu déterminer que d'une manière
approximative les dimensions et les angles du prisme, en partant des données suivantes: un fragment de cristal des États-Unis, dont les sommets étaient
fracturés, m'a offert un prisme hexaèdre, dont deux pans étaient primitifs, et les quatre autres ces der-
parallèles aux joints situés en diagonale niers résultaient évidemment d'un décroissement par une rangée sur les bords longitudinaux. L'incidence de ces quatre pans sur les deux pans pri-
naient des États-Unis , crut y reconnaître les analogues de ceux qu'il avait apportés sous le nom de condrodite. Tandis qu'il s'assurait de cette identité par les procédés d'analyse, l'opération de la division mécanique me donnait pour les premiers le même prisme rectangulaire oblique que j'avais obtenu pour la substance de Fin-
mitifs, prise à l'aide du gonyomètre , m'a fait
connaître le rapport des côtés de la coupe transversale du prisme. Quant à la dimension en hauteur, je l'ai déduite des deux autres, en supposant que ce prisme fût dans l'analogie des prisla mes obliques rhomboïdaux, dans lesquels droite qui va de l'extrémité supérieure d'une arrête longitudinale à l'extrémité inférieure de l'arrête opposée , est perpendiculaire sur l'une et sur l'autre arrête. Représentons cette dimension en hauteur par l'unité, l'arrête horizontale de la base aura pour expression 1/7-2 , et le second côté de la coupe transversale sera N/6: En faisant usage de ces données, j'ai trouvé que l'incidence de la base sur le pan adjacent à l'arrête ho-
lande. Cet accord entre les résultats des deux dé-
terminations confirme ce que j'ai plus d'une fois avancé; savoir, que la cristallographie et la chimie ne renferment eu elles-mêmes aucune cause de divergence, et que leur langage, pour être toujours uniforme, n'a besoin que d'être sagement interprété. Je vais maintenant faire connaître les principaux caractère, soit géométriques, soit physi-
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