Annales des Mines (1821, série 1, volume 6) [Image 280]

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CARACTkRES ZOOLOGIQUES

DES FORMAT1ONS

§III. Craie des environs de Périgueux et de Bayonne.

'Liste de quelques coquilles de la craie-tufau des environs de Pe'rigueux.

On remarque que la craie finit finit, au sud de Paris, aux confins méridionaux du de l'Indre. Elle cesse réellement là ; puisque les terrains qui lui succèdent sont composés de roches qui lui sont inférieures ; mais quand on a traversé ces terrains plus anciens, en allant tou-

jours au sud-ouest, on retrouve la craie-tufau dans le département de la Dordogne, aux environs de Périgueux et notamment à l'ouest de

cette ville. Les coteaux élevés et escarpés qui bordent la rivière de Lille depuis Périgueux jusqu'au lieu

dit La Massoulie, sont en craie grise sablonneuse

et souvent micacée, c'est-à-dire en craie-tufau qui se présente en masse immense sans assises distinctes dans la plus grande partie de son étendue;

mais sa stratification est indiquée par les bancs de silex noirs qui. la divisent en couches assez nombreuses. Ces .Silex appartenant plutôt à la

variété que nous avons nommée silex cornés

qu'a celle qu'on appelle silex pyromaques, sont, comme nous Pavons dit ailleurs, caractéristiques de la craie-tufau, dans laquelle ils semblent se fondre. Les coquilles rine renferme cette craie sont nembreuses dans quelques points, et quoique je n'aie vu cet te colline que très-rapidement (i); j'ai ptiore,queillir, les espèces suivantes':

(1) C'est en 1803 que j'ai visité cette côte, et que j'y ai reconnu les caractères de la formation- de la craie-tufau que .je rapporte ici.

Nautilus pseuclopompi- SCHEOTH.. . lius? .

Troclzus

Ostrea vesicularis. . . .

Gryphea auricularis. .

.

.

.

1

Moules intérieurs indéterminables. Les individus sont plus

petits et ressemblent à et LAM. (Pl. 1H, fig. 5. ). ceux de Luzarche , ceux-ci aux petits indivi, t.dus de Meudon. A. Bu. (PI. VI, fig. 9. ).

.Quoiqueje n'aie vu que

surface intérieure de

Plagiostonza spinosa. . . Sow. (Pi. IV, fig. 2. ).

valves je ne laquelques doute pas de cette déter-

mination.

le En allant plus au sud on retrouve encore présent lieux où jusqu'à terrain de craie dans les Je on ne l'avait ni reconnu, ni.même indiqué. les n'hésite plus à rapporter à cette formation micacé, terrains de calcaire gris, dur, sableux, environs de du sol aux qui forment le fond de la côte et les rochers Bayonne, et notamment idée j'ai. pris cette Biaritz. C'est en 18°8 que sur l'époque de formation de cette roche. L'exaqui men ultérieur que j'ai fait des circonstances aveccerl'accompagnent de sa ressemblance le spa-mines variétés d'une des craies-tufaux, et que tangus qui vient des environs de Bayonne, , spatangus j'ai nommé, d'après M. Defrance pl. V, fig. 6, -ornatus, et dont j'ai donné la figure

de

géologique des environs de la Description -Paris, me confirment pleinement dans l'opinion qu'on doit rapporter ce terrain à la eraie,tufau: ':Cette--roche se présente comme une masse.cpn,tilielf6, dans laquelle on ne peut reconnaiyolje,