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DES FORMATIONS.
564 CARACTÈRES ZOOLOGIQUES celui de la colline du Mont ; il est noirâtre et assez solide.
20. Un calcaire compacte grisâtre ( n°. 4),
qui alterne avec ce phyllade , en formant des parties saillantes plus arrondies et plus solides. 3°. Vers la partie supérieure, un calcaire com-
pacte, gris, noirâtre ( no. 5), rempli de nombreuses veines de calcaire spathique, et alternant aussi avec le phyllade (no. 3).
On traverse un second éboulement B, et on atteint un autre escarpement qui est composé : 40. D'une couche puissante de phyllade mieacé (n°. 6), très-fissile, très - fragmentaire, et. traversé de toutes parts, et dans presque tous les
sens, de lits noduleux de calcaire spathique blanc (no. 7) et de veines de quarz 5.. D'un psammite schistoïde d'une texture très-compacte, et cependant d'une structure trèsfissile (re. 8). Vient un troisième éboulement C, composé en grande partie de grosses pièces parallélipipédigilles, très-étendu et très-difficile à traverser. 11. conduit au troisième escarpement, qui présente des murailles presque verticales , d'une trèsgrande élévation, dont les assises sont coupées en
très-gros parallélipipèdes, par des fissures perpendiculaires l'une sur l'autre, et tapissées de calcaire spathique. Il montre vers sa base 6°. Un calcaire grisâtre, très- compacte (n°. 9), traversé de veines stéatiteuses et chloritiques,disposées en formé de réseaux, et constituant dans quelques assisesun stéaschiste amygdalin (n°.1 o) à très-grosses amandes. Cette masse calcaire est
en outre tapissée de calcaire spathique, qui ap-
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partient à la variété du prisme dodécaèdre raccourci. 70. Au-dessus et en, bancs puissans qui paraissent solides, mais qui sont cependant trèsfragmentaires, est 1.11) psammite micacé et quarzeux, qui alterne sans aucune règle avec le phyl-
lade micacé et avec le spamnite schistoïde noi-
râtre, de manière à former des roches rubannées très-remarquables (nos. ii, 12, 13 et 14). 8°. Enfin ces psammites sont recouverts d'un phyllade micacé très-feuilleté, très-fragmentaire no. 15.), qui paraît jaunâtre, mais cette couleur n'est que superficielle. Il est noirâtre dans l'intérieur des plus petites pièces , et si fissile, si frag-
mentaire, si incohérent même, que malgré la
masse considérable qu'il présente, on ne peut pas
en obtenir un échantillon d'un certain volume.
Ce phyllade forme la crête aiguë et très-
étroite A B de la partie de la montagne des Fis où nous abordâmes; mais ce n'est pas la plus élevée, les couches plongeant vers le nord-ouest et leur coupe au sud, dans la direction de l'ouest à l'est présentant une inclinaison vers l'ouest, ce phyllade ne monte pas jusqu'au sommet de la pointe des Fis. Cette pointe, ainsi que celle qu'on appelle le marteau ( m, fig. ) , est, suivant ce qu'on nous a assuré, de calcaire mêlé de psam, mite et paraît être le prolongement des couches 11°. 9 à 14.
C'est sur le revers de la montagne des Fis, et
à - peu - près vers le point marqué F, que se montre sur une pente élevée et rapide, presque
toujours couverte de neige, le banc qui renferme les coquilles fossiles dont je vais donner ré-