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TRAITEMENT
il s'agit a pour titre : _Nene Erfàhrungen im gehiete der (]hernie und der .iliittenkunde, c'est-
à-dire, Nouvelles Découvertes relatives à la Chimie et à la Métallurgie. Voici ce que M. Lampadius rapporte à la page 19 de son livre :
On a pris ioo quintaux de minerai sans pyrites, contenant près de 4 onces d'argent au -;;...
quintal. Cette matière a été étendue sur un plancher, et on l'a arrosée peu-à-peu avec une dissolution, faite dans l'eau, de 3oo livres de sul-
fate de ler. Après trois jours de repos, on y a
, . ajoute io quintaux de muriate de soude, en mêlant bien ensemble enpulvérisant et en tamisant ce mélange lequel a eté grillé dansdes fourneaux à réverbères ( par postes de 5 à 6 quintaux à-la-fois ), à la manière usitée à Fresherg. On a ensuite distribué cette masse grillée dans cinq .tonneaux différens, dans chacun desquels on a introduit too livres de fer avec 5oo livres de mercure, et après les avoir fait tourner pendant dix-huit heures, on a trouvé, par 'l'essai, que le résidu ne contenait plus qu'un quart de d'once ou un demi-gros d'argent au loth =7: quintal ; tandis que les résidus du procédé ordinaire s'ont communément de la moitié plus riches. M. Lampadius remarque, au surplus, que la perte de mercure a été extrêmement petite dans cette opération ; que le grillage du minerai a exigé moins de temps, -et que par conséquent on a économisé du combustible. Il se propose aussi de faire des expériences avec du minerai plus riche que de 4 onces d'argent au quintal. M. Schrciber, , après avoir donné ces- détails, ajoute que le procédé décrit pat, M. Lampadius,
621 et dont l'essai a été fait en grand à Freyberg, serait, DES MINERAIS ARCENTIEtRES;
à son avis, excellent pour le traitement du minerai d'Allemont , si on se décidait jamais à remettre cette mine en activité. Elle ne fournit point de pyrites, ce quia été toujours. un obstacle à l'amalgamation de ses produits ; et,, comme les combustibles étaient chers et le déchet en plomb très-con-
sidérable dans la fonte, on était souvent obligé de jeter sur les haldes les minerais qui ne contenaient qu'une once et demie d'argent au quintal. Par le moyen du nouveau procédé, on tirerait un parti avantageux du minerai pauvre que cette mine pourrait fournir, indépendamment de ce-
lui plus riche qui peut encore exister dans la montagne des Ch,alanches.
N07".e sur la soudure de l'acierfondu et de la fonte dejér ; par M. TH. Giut. (Bull. de la Société d'Encouragement, N°. 167, p. 152.), La soudure de l'acier avec le fer a toujours été considérée comme une opération trèsdifficile ; les premières tentatives faites à ce sujet sont dues à M. Th. Frankland, qui est parvenu à chauffer le fer à un degré propre à le rendre soudable, et l'acier , autant qu'il peut le supporter, sans perdre de sa qualité. De cette manière, et en prenant les précautions convenables , l'union entre les deux métaux a lieu sans trop altérer
le dernier. M. Samuel Varley,, habile mécanicien, m'a informé qu'un forgeron de son voisinage était dans l'usage de souder ensemble'
des pièces d'acier fondu, sans les détériorer. Voulant vérifier
ce fait, M. Varley rompit en deux un barreau d'excellent acier fondu, et chargea le forgeron de les souder ensemble ce qu'il fit sans que la qualité de l'acier en parût moins bonne. Ce genre de soudure a été souvent exécuté par M. Ch. Syl-vester,. de Derby, qui M'assura qu'il lui avait été plus facile de souder de l'acier fondu que du fer, parce que la chaleur néces-' saire pour le premier était bien moindre que celle qu'exigeait' le fer. Ce qui, ajoute M. Sylvester, fait manquer l'opération,