Annales des Mines (1822, série 1, volume 7) [Image 124]

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DE SUBSTANCES MIDd:RALES.

ANALYSES

vres ; elle s'est fondue en un verre transparent; grisâtre et rempli de grosses bulles, et elle a perdu 0,045 de son poids. (4) Domite du Puy- de - Dôme ( trachite). Chauffée dans un creuset brasqué au four à porcelaine de Sèvres, elle s'est fondue en un verre.

transparent, grisâtre , bulleux, et recouvert

d'une multitude de petite grenailles de fonte, et elle a perdu 0,02 de son poids. Domite du Pertuis, route du Puy à SaintÉtienne ( trachite ). Elle est blanche avec un éclat un peu nacré ; sa cassure est feuilletée et un peu écailleuse. Les trois dernières substances ont long-temps été désignées sous le nom de laves feldspathiques. Elles ont effectivement de l'analogie avec le feldspath.; mais on voit qu'elles ne peuvent être uniquement composées de ce minerai, et que si elles en contiennent réellement, il y est très-mélangé.

Lave vitreuse du Cantal. Elle est compacte, sans bulles ni cavités , d'un vert assez foncé et translucide ; sa cassure est vitreuse et luisante; sa pesanteur spécifique est de 2,29. Elle n'exerce aucune action sur le barreau aimanté ; elle renferme des parties lamelleuses blanches que l'on croit être du feldspath. On en a séparé CCS lames avec le plus grand soin, et l'analyse a été faite sur la pâte verte pure. Dans cette lave, le Cer est à l'état de protoxide et combiné avec la silice comme les autres bases. On

voit que cette pierre est loin d'être identique

avec le feldspath : elle s'en rapproche seulement en ce que les silicates qui la composent paraissent

e à-peu-près au même degré de saturation

qug dans: .ce minéral,

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Sur-la Sordawalite ; par M. Nordenskiold. Ce minéral a été trouvé à Sordavvala , en Finlande : il paraît formé d'un mélange de phos-

phate de manganèse MgP---1-24 , avec une pierre dont la formule serait MiSz.-1-2/S'-1-3AS'.

Mémoire sur la natziré des grandes masses

de fer métallique d'origine problématique, et sur celle du fer des aérolithes attirables par l'aimant, par M. J. F. John. ( Arm. d. Ch., t. X1721I , p, 198 et 332. ) J'ai analysé six sortes de masses de fer , appartenant aux temps anciens, et auxquelles on n'attribue que par analogie la même origine qu'aux aérolithes : je les ai trouvées composées comme il suit: Fer de Pallas.

Fer ..... ... 0,900

0,8750 0,0875

Nickel. .... 0,075 Cobalt.

1

Manganèse.

Fer de Humboldt.

0,915 0,065

0,0/85

0,02.0

et perte 0,0190

trace.

1,0000

1,000

0,025

Chrome.... trace

Fer d'Ellbogen , en Bohème.

1,000

Il y a dans le fer de Pallas des parties qui sont

cassantes, et qui contiennent du soufre, ainsi que l'a trouvé M. Laugier. Le fer d'Aix-la-Chapelle renferme un peu d'arsenic, et des traces de charbon et de cobalt.

Le pol:yxène ( grains noirs qui se rencon-

trent dans quelques minerais de platine ) est du fer tout pur. Le fer de l'Amérique portugaise contient un

peu de cuivre et de cobalt ; et peut-être une trace de chrôme et de manganèse.

Tome rH. 2e. lier.

Q.