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DU BOIS.
SUR LA CARBONISATION
et de 6à 18 vers la circonférence, forme autant de courOnS d'air ,partant des évents et aboutissant au centre du fourneau. Sur ces rayons on pose transversalement une première couche de- bbis , qui s'appuie contre le 0.1
poteau, mais dont les morceaux doivent être
aussi rapprochés que possible. Cette couche en reçoitsuccessivernent d'autres jusqu'à ce que le fourneau soitentièrement chargé, avec la précaution de_ remplir les vides , sur tout vers la circonférence ; ce qui se fait en alternant la longueur des bûches, qui est de 36 à 42 pouces. On prend ordinairement, pour cet usage, des rondins de 3 à 6 poile-es de circonférence. M. de la Chabeaussière observe que, dans son fourneau, qui contient environ 2 décastères plus ou moins, suivant qu'il est chargé, 'on peut carboniser des bois'de toute grosseur et même des souches.
On peut empiler le bois de toute autre manière, quoique celle par couches horizontales soit préférable, comme la plus facile et la plus expéditive; mais, dans ce cas, le tassement sera plus considérable, parce que le retrait du bois est proportionnellement plus sensible sur son épaisseur que sur sa longueur ; néanmoins le produit sera toujours le même. Le fourneau étant chargé, on enlève le poteau du milieu, qui laisse un tuyau ou cheminée sur toute la hauteur de la masse; ensuite on place le couvercle, dont on ouvre les cinq soupiraux, et qu'on recouvre de 2 pouces de terre ou de sable
sec de débris,_ etc., poureil y ait lé moins de condensation possible des1yappurs.,1dops,,f4t4rieur du fourneau; ou: iouvite, ga 1 emént,101J4
évents latéraux.
j'in" dri,!),,:
Jiïibout
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On a eu soin d'allumer de la braise à côté du fourneau ; on la verse, tout incandescente et le trou au moyen d'un grand entonnoir, parcheminée dans l'espèce de central du chapeau, ménagée au milieu de la masse; elle tombe au fond du fourneau et embrase le menu charbon été placés au pied et le bois très-sec qui avaient de l'opération. du poteau au commencement Afin que la flamme se distribue vers les bords l'oridu fourneau, on bouche hermétiquement lute le bouchon chapeau, dont on fice central du avec de la terre à potier humectée. On laisse agir pendant quelque temps l'embrasement; la flamme bleue mais aussitôt qu'on aperçoit blanchâtre et former des prendre une couleur les soupiraux du. nuages, on ferme légèrement l'ouverture des .évents, couvercle, et on diminue de passage à l'air. On afin de laisser très-peu du dirige ensuite l'opération suivant la nature entièfumées, et on bouche développement des rement les soupiraux. Si l'abondance des vapeurs était telle qu'elles par la ne pussent,être convenablement attiréescondenchemin.ée extérieure, placée au bout du d'acide sateur, ilyaudrait mieux perdre un peu par les souet laisser échapper quelques vapeurs l'opérapiraux du ehapeaplutôt que de voir s'éteindre. tion se ralentiriet:peut-êtru-le feu Cette surabondaracede vapeUrs se manifeste par leur refoulement daus:les évents ,,c,roù elles sortent (1). Pour obvier à la perte qui en résulte, M rem(1.) Il n'esinutile d'observer (pie les vapears'q"da bais,
plissent le -vide laissé dans le fournea-a par le tassement
infailliempêchent ,l'Autière cornbution du bois, qui, aurait ,(eQte de rewteur.) blement lieu sans cette airconstanée.
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