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MANUEL
posé très-remarquable par la manière heureuse dont l'auteur a su réunir la plus grande clarté avec la plus grande Concision.
Nous: allons maintenant parcourir les autres parties de la Propédeutique. Quant à la nomenclature, rions nous bornerons à dire que M. de Léonhard a pris pour règle d'éviter, autant que possible, l'introduction de nouveaux noms, et
de choisir parmi les anciens, déjà beaucoup trop nombreux, ceux qui lui ont paru les plus
significatifs et en même temps plus faciles à articuler. Pour la description des substances miné-
rales, le même savant ne pouvait mieux faire que de se conformer -aux principes suivis par M. Haüy; et c'est ce qu'il a fait en général, en employant d'après leur valeur respective les différens caractères qu'elles nous présentent. Pour ce qui regarde la classification, M. de Léonhard a distribué les minéraux en groupes, espèces, sous-espèces et variétés; - et pour faire cette distribution, il a combiné les principes qui servent de base au nouveau Système de Minéralogie de M. Berzelius, avec ceux qui ont été employés par M. Haüy. En général il s'est servi des premiers
pour former les groupes, et des seconds pour établir les espèces. Quant aux sous-espèces, quoi-
qu'elles soient réellement plus on moins arbitraires, l'auteur a tâché de les fixer et circonscrire autant que possible, en les caractérisant au moyen de certaines circonstances relatives à la forme ou au tissu, lesquelles groupent bien souvent les variétés sous des aspects tout différens, et subdivisent ainsi les espèces correspondantes en autant de sections propres à en faciliter
l'étude.
325 principales ci-dessus Dans les quatre divisions d'Heidelberg minéralogiste indiquées, le savant minéraux qu'il a crus%uffia embrassé tous les Quant samment connus et déterminés. _pas,: il en a reuni. qui, suivant lui, ne l'étaientappendices , ajoutés différens quelques-uns -danssoit aux espèces , dont ils lui soit aux groupes, plus. Le reste 'a été ont paru se rapprocher le y former- un renvoyé à la 'fin du Système, pour nature- 11cpremier appendice, auquel est venu les comsecond, contenant ment se joindre un étrangère au règne minéral. bustibles d'origine de rendre de la Le compte que nous venons d'Oryctognosie , se première partie du Manuel d'avance une idée trouve avoir déjà présenté de cet ouvrage-, suffisante de la seconde partie ne nous resteconsidérée dans sou ensemble. Ilen détail; mais rait donc plus qu'a l'examiner; la nature cela n'étant nullement compatible avec présenter au de cet article, nous tâcherons d'en indications, moins l'esprit, à d'aide de quelques nous ont ,paru les citations et remarquesplus propres pour cela. groupes lès En adoptant pour base de ses sur mêmes substances élémentaires- chimiques, fami1les,0è ses lesquelles M. Berzelius a fondé néanmoins detroir a cru professeur d'Heidelberg Systèrnedu jusqu'à un .ertain pôint s'écarter du seulemeniipar célèbre chitniiste suédois, non - maiSaussi rapport atunombre des familles, l'égard des espèces réunies dans chacunedielles. de VOrSictegt;osie
- N'admettant coMmestàbjet dits,i1
a dû omettre que les Minéraux proprement muriales familles ayant pour base les radicaux ;'autre tique et nitrique, et l'hydrogène. D'une D ORYCTOGNOSIE.
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