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DE CARTE GÉOLOGIQUE.
SUR UN ESSAI
des noms permet encore aux Allemands de désigner les divisions géologiques par le nom minéralogique d'une roche ordinairement dominante. Ce moyen, qui a été assez généralement trans-
porté dans la géologie française, y présente les mêmes inconvéniens que les noms dont la signification n'est pas exacte et a souvent donné
jamais blessée du nom de néphéline , quand bien niêMC On découvrirait des variétés de cette
substance qui seraient privées de l'apparence nuageuse qui a déterminé cette dénomination. Il
est encore une circonstance d'un autre
genre, qui me paraît très-propre à servir de base à des noms de divisions géologiques, sur-tout pour les systèmes d'un ordre secondaire, c'est! celle d'un gisement qui a acquis quelque célé-
naissance à beaucoup de malentendus. -C'est ainsi que nous nous trouvons arrêtés, lorsque nous devons dire que la formation du calcaire des Alpes n'est composée, dans tel endroit, que
brité, soit par une exploitation économique par une première observation ou par une bonne description.
de couches de cirés et de schistes. Il n'y a pas même jusqu'aux noms tirés d'une circonstance géologique, bonne par elle-même, qui ne deviennent quelquefois défectueux :
Voici, au surplus, les noms que je propose de donner aux cinq groupes que j'ai cru devoir, établir dans les terrains secondaires. J'appellerai le premier terrains pénéens, mots qui ne sont pour ainsi dire que la traduction der todteliegende , et qui peuvent, en outre être, considérés comme rappelant la circonstance queles couches les' plus caractéristiques sont ordinairement_pauvres en débris d'animaux. Le second groupe sera désigné par le nom de terrains ammonéens , mots qui rappelleront que tous les systèmes dont .il .se compose ont été formés à une époque où existaient les animaux si remarquables qu'on appelle ammonites.
nom de terrain à cérite, par exemple, donné à l'une des fôrmations des environs de Paris, nous embarrasse lorsqu'il faut l'appliquer à unt -système de couches qui ne contient pas de cérites, et donne involontairement l'idée (pie c'est la seule formation qui contienne des fossiles de ce genre ; ce qui n'est pas conforme à la réalité. Les meilleurs noms sont. ceux qui, faciles à prononcer, n'emportent avec eux aucune signification étymologique; mais on a de la répugnance à en créer de semblables, et l'usage
Le troisième , qui correspond à ce qu'on a
constant des personnes qui maintenant cul-
tivent les sciences, est de .n'employer que des mots qui expriment un caractère de la chose qu'on veut nommer. Cet usage , au surplus, ne présente pas de grands ineonveniens quand cette signification est pour ainsi dire masquée par une forme antique, qui évite l'application trop exclusive qu'on voudrait en Lite : c'est ainsi , par exempleyqu'en minérialogie notre oreille ne sera
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déjà appelé formation de la craie, sera désigné par le nom de terrain crétacé (1). (1) Il est à remarquer que dans une division moins appropriée à la géographie physique de la France, il y aurait lieu à réunir ce petit groupe au précédent,, et que. dans ce cas la dénomination de terrains ammonéens pourrait d'autant mieux étre conservée, qu'il existait encore des ammonites -