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SUR DA NATURE
au moins : on voit d'après cela combien il serait
à désirer que tous nos maîtres de forges se dé-
cidassent à adopter cet usage. Quant aux scories des forges catalanes, quoiqu'elles contiennent autant de fer que nos minerais d'alluvion ordinaires , comme il existe
toujours près des lieux où on les obtient des mines qui fournissent en abondance des minerais extrêmement riches, je ne crois pas que l'on trouve jamais un grand avantage à les refondre. J'ai supposé dans les calculs préeédens que la fusion des scories coûterait autant que la fusion des minerais. En général il n'en serait pourtant pas ainsi ; car les scories étant beaucoup plus riches que les minerais, puisqu'elles pourraient rendre, l'une dans l'autre , o,55 de fonte , tandis que le produit moyen des minerais n'est en France que de o,3o à o,33 , on consommerait certainement moins de charbon pour obtenir une quantité déterminée de fonte en employant des scories, qu'en employant des ruinerais; mais je n'ai pas eu égard à cette économie de combustible, afin d'éviter de rien exagérer : il m'aurait d'ailleurs été presque impossible de l'évaluer, même approximativement. En effet , s'il est vrai que plus un minerai est riche et moins il faut de charbon pour en obtenir une quantité de fonte déterminée; d'un autre côté, l'expérience a démontré qu'a poids égaux les minerais riches consomment plus de combustible que les minerais pauvres, et que pour des minerais dé même richesse, la consommation varie à raison de la nature de ces mi
DES SCORIES DES FORGES.
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en génénerais. En Sorte que quoiqu'il soit, minerai riche de fondre un ral , plus avantageux qu'un minerai qui l'est beaucoup moins, àl'avanla ritage n'est presque jamais proportionnel chesse.
Les scories de forge ne sont pas en général de Fcinclans. nature à pouvoir être traitées au haut-fourneau des laitiers qui sans addition, elles donneraient nécessairefusibles , il faut ne seraient pas assez Comme elles -des fondans (1). ment y ajouter chacune même composition, n'ont pas toutes la déd'elles exige des fondans, dont on ne peut lorsque terminer l'espèce et la proportion que Il serait donc à cette composition est connue. les moyens de faire cette désirer que l'on eût recherche dans toutes les usines : malheureumanquent sement non-seulement ces moyens maîtres de la plupart des généralement ; mais forges ne sont pas même pourvus du petit nombre d'objets qui sont nécessaires pour essayer la voie sèche. Ils préun minerai de fer par petit tendent que toutes les expériences faites en dangereuses. Je sont inutiles, si ce n'est même qu'en ne combattrai pas ce préjugé autrement le fer de traiter faisant remarquer que si l'art emprunté de sequi a le moins est celui de tous contredit aussi cours aux sciences, c'est sans le moins de celui qui, depuis long. temps, a fait progrès. d'indiquer d'une Quoiqu'il soit impossible catalanes et (i) Il y a cependant des scories de forges
quelques scories provenant de l'affinage de fontes qui fondraient probablement bien sans addition. très-manganésées