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je n'avais pas tenu ces culots en fusion pendant un assez long-temps : alors on aperçoit presque toujours le sulfure cristallisé en trémies pyrami-
dales et très-aigués au milieu de la masse de fonte; d'autres fois, au contraire, on trouve au milieu des culots de sulfure qui résultent de la
décomposition du sulfate de fer par le charbon, des grains de fonte qui s'en détachent aisément,
quoiqu'ils ne soient pas plus gros que la tête d'une épingle.
Il me paraît très-vraisemblable qu'il en est
du carbure de fer comme du sulfure,
et
que cette substance peut constituer avec le fer des mélanges dans lesquels elle est retenue par simple adhérence, Les fontes carburées ne sont probablement que des mélanges de cette espèce, et non des combinaisons particulières de fonte et de carbone. Toutes les fois que l'on chaùffe du protosulfure dans un creuset brasqué il diminue notablement de poids. Ce fait semble prouver qu'il est décomposé par le charbon ; mais cette décomposition est lente et elle exige: une haute _température. Sulfures composés.
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SUR LES ST:ruts:g s.
SUR LES SULFURES.
Les sulfures alcalins et les sulfures alcalins terreux s'unissent très-aisément entre eux, et avec la plupart des sulfures métalliques, par la voie sèche. Quoique cette union puisse avoir lieu à-peu-près en toutes proportions, les corps qui en résultent sont de véritables combinai-. sons et non pas de simples mélanges. En effet, ces corps sont parfaitement homogènes, et ne conservent souvent aucune trace des propriétés physiques de leurs composans ou du moins d'un de leurs composans. Il y en a un grand nombre
qui sont facilement fusibles quoiqu'îls renferment, même en assez forte, proportion , un sulfure infusible par lui-même ; enfin on observe que lorsque l'on chauffe, à quelque température que ce soit, des sulfures de densités très-différentes, jamais on ne les obtient en culots superposés , ainsi que cela arrive quand on traite de
cette manière deux substances qui ne sont douées d'aucune affinité l'une pour l'autre, et qui n'ont pas la même pesanteur spécifique, par exemple un métal et un silicate fusible. Ces combinaisons de sulfures sont analogues aux alliages et aux matières vitreuses. On obtient les combinaisons de sulfures en chauffant, à une température suffisante pour fondre ces combinaisons, soit des sulfures dans des creusets brasqués ou non, soit des sulfates dans des creusets brasqués. Le dernier procédé
est le plus simple, et c'est celui que j'ai suivi pour préparer les composés que je vais faire connaître. :l'ai opéré dans une -forge d'essai c'est-à-dire à la température de 15o° au moins, toutes les fois que j eu à traiter des sulfures ,fixes ; mais lorsque l'un de ces sulfures était volatile, j'ai employé un fourneau à vent ordinaire qui donnait environ 7c,' de chaleur, 5g. de sulfate de potasse , et 5g- de sulfate de baryte, ont donné un culot de sulfure pesant 5g,6, et qui, par conséquent, devait contenir : Sulfure de potassium Sulfure de barium
0,357 o,643
Il en résulte que plus de la moitié du sulfure de potassium produit par le sulfate de potasse s'est volatilisé pendant l'opération.
Sulfate de pd eo tirasriiuunmt et