Annales des Mines (1822, série 1, volume 7) [Image 307]

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t;0611E QUELQUES PROC1bS

11,11.TALLURCIQUES.

Fairiques d'acier en Perse. Oustad Mohammed Ali décrit ainsi la fabrication de l'acier : on se sert de fer apporté des . montagnes, mais dont on ne connaît pas le procédé de fabrication; on bàtit un fourneau carré d'envirpn 4 pieds de côté et 6 à 7 de hauteur,. les murs ont 8011 9 pouces d'épaisseur; des pierres plates sont placées en croix et de champ à environ 16 pouces du sol, de manière à former une espèce de grille; au-dessous de celle-ci .est une cavité pour recevoir l'acier en 'fusion; au-dessus de In. grille on place les barres de fer entre des couches de charbon de bois. Il y a trois ouver`-ettires placées exactement au-dessus de la grille et qui donnent entrée dans le fourneau à,l'air qui sort de soufflets mus par des hommes assis... On all urne le feu, et la chaleur s'élève; on ajoute de nouveau charbon sur celui qui brûle dans le fourneau , et le fer devenant carbonisé se fend et tombe à travers la grille à l'état d'acier fondu dans le creuset inférieur, où on le prend pour le mouler en lingots. De 3 ou 4 quintaux de fer employés dans le fourneau, on en perd environ un tiers par l'oxidation et par ce qui demeure adhérent aux parois : l'opération dure trois ou quatre jours en soufflant constamment. Mohammed a indiqué que le.eharbon était extrêmement dur et pesant, et fort différent de celui dont nous nous servons; mais il ne put faire connaître avec quel bois il était fait. (Journal de 'Institutian, t. 8,p. 160.)

SUR

( Département de la Dordogne. )

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port avec l'affinage sous billot , qui a été employé pendant long-temps à Flgebungcr en Transylvanie, et que Schlutter a décrit, chapitre 73 de la fonte des mines mais ici le fourneau était flac ; il avait de 4 à 5 pieds de diamètre, et l'affinage se faisait beaucoup plus en grand. (R.)

la Grotte de Mirenzont

Nous croyons utile de publier le dessin de la grotte de Miremont , qui nous a été transmis récemment par M. Gratien le père, ingénieur en chef des ponts-et-chaussées. (Voyez planc.hes V et VI.) Le plan et les coupes qui accompagnaient

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la notice suivante ont été levés avec beaucoup de soin par feu M. Brémontier, inspecteur général du même corps, de concert- avec M. Lepière. La grotte dont il s'agit est une de celles qui ait été le plus complètement étudiée sons le rapport topographique. Nous ne donnons même qu'une partie des coupes qui ont été prises dans vingt-sept endroits. Leur ensemble fait voir que cette grotte présente très-peu de ces grandes variations dans ses renflemens et rétréeissemens , et sur-tout dans ses inclinaisons, que-Ton:connaît dans la plupart des autres grottes calcaires.. Le plancher de celle-ci au contraire s'éloigne peu de la ligne horizontale, et 'c'est au point. I qu'est son plus grand écartement de cette ligne.. Il n'est que de ro mètres au-dessous du niveau de l'ouverture marquée 0 sur le plan. Cette ouverture est sur le penchant d'une colline dont la pente est-très-douce. On remarquera que les largeurs des galeries de cette grotte diffèrent peu

rune de l'autre, à l'exception de celte fini est marquée K, et qui semble être une fissure plutôt. qu'une galerie. Les hauteurs de ces. galeriés