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BAINS 11,d,TALL1QUES
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POUR LA TREMPr.
les huiles communes entrent en ébullition, ainsi que ceux de la fusion de plusieurs alliages mé-
deux cuillers de fer 'poli; dans l'une d'elles je fis fondre les métaux bien mêlés, et quand ils furent en fusion complète, je les mélangeai et
moyen desquelles tout coutelier pourra établir un bain et donner en tout temps la trempe convenable à chaque espèce d'instrument avec une précision et une célérité jusqu'à prescrit incon-
versai, dans l'autre cuiller l'alliage dans lequel je plongeai le thermomètre, qui marquait 6200 F. Le mercure baissait dans l'instrument à mesure que l'alliage refroidissait , j'en observai la gradation avec soin, et je saisis le moment oh il ne
talliques, et d'en former quelques tables au
nues (1).
Voici la manière dont j'ai procédé pour établir les bains métalliques : je me suis muni de
descendait plus pour noter ce degré comme étant celui du point de fusion de cet alliage. J'ob-
servai dans ces expériences qu'au moment oh l'alliage va passer de l'état liquide à celui de (r)On sait que plus l'acier a été élevé à une haute température, avant son immersion dans l'eau froide, et plus il devient dur à la trempe et moins il se contracte par cette opération. En conséquence, j'avais imaginé, il y a long-temps , de rendre, autant qu'il serait possible , égale et uniforme la température de l'acier dans toute sa masse, en le faisant chauffer dans un bain de plomb rougi, et ce procédé inc réussissait toujours. ( Nickolson, dans son journal de janvier 1813. ) M. C. C., ayant à percer de la fonte grise qu'une lime anglaise ne pouvait entamer, ne put pas y réussir avec des forets trempés de la manière ordinaire ou trempés en paquets; il essaya de les chauffer dans du plomb, et de les plonger dans l'eau froide, dans la cire, dans le mercure, et ne réussit guère mieux ; il eut alors l'idée de les mettre dans un bout de canon de fusil rempli d'alliage fusible de Darcet ( 8 parties de bismuth , 5 de plomb et 3 d'étain ), et fermé par un bouchon' de fer; il les chauffa de cette manière jusqu'aublanc, et trempa subitement le canon dans l'eau froide ; il le mit ensuite, après
l'avoir débouché , dans l'eau bouillante ; l'alliage se fondit bientôt, et les forets montèrent àsa surface. On a trempé avec
solide, le thermomètre monte d'un degré; ce qui annonce un changement d'état dans le métal : ce fut le degré que je notai, comme étant celui de
la température à laquelle la fusion complète cesse d'avoir lieu.
Le tableau N°. z est le résultat d'expériences faites sur des alliages de bismuth d'étain et de plomb, et Celles des N°. 2 et 3 indiquentles points
de liqnéfaiction de divers alliages d'étain et de plomb : seulement je pense que ces deux der-
niers doivent être plus utiles aux couteliers,
parce que, outre que les points de liquéfaction des bains y sont en général plus élevés, on peut aussi les établir à meilleur marché cpié 'ceux qui contiennent du bismuth.
le même succès des tarauds, des coussinets de filière, etc.; ces outils se trouvent recuits convenablement au degré constant qui. suffit pour fondre l'alliage. Ils sont très-nets, parce qu'on évite par ce procédé le contact de l'air et de l'eau; je dois convenir que M. C. a voulu faire cette opération sur des limes, mais que
l'alliage s'y est attaché. ( Biblioth. biitenn., volume 52, pag. z80. )
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