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1,2.6CIII11E,
'de deuto-iodure de mercure auquel je m'attendais. Après avoir lavé convenablement ces cristaux, je les ai dissous dans l'eau, et j'ai fait cristalliser la dissolution. J'ai obtenu de grandes lames min-
ces et brillantes, inaltérables à l'air, sans odeur à l'état sec, mais en ayant une anologué à celle
des amandes-t>amères quand elles sont en dissolution; solubles dans seize fois leur poids (l'eau, à la température ordinaire, en exigeant beaucoup
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moins à chaud; solubles aussi, à la température ordinaire, dans environ. 96 parties d'alcool à 34.. Ce nouveau composé, à une température incapable de le détruire, ne perd rien de son poids ni de son éclat : il est par conséquent probable qu'il est anhydre. Chauffé plus fortement, il se décompose, et donne Pour produits du cyanogène , du mercure et une vapeur jaune-verdâtre, mêlée de proto-iodure de mercure : l'iodure dé potassium qui reste fixe est noirci par un peu de charbon très-divisé. Mis successivement en contact avec les acides puissans et aveç les acides les plus faibles, tels que les acides benzoïque, camphorique et arsénieux, il est converti en deutoiodure de mercure et de l'acide hydro-cyanique se dégage; cependant ce dernier acide et l'acide carbonique n'ont produit aucun effet. Avec l'acide hydro-sulfurique, il se fait un précipité noir dé sulfure de mercure, et il se dégage de l'acide hydro-cyanique. Les hydro-sulfates produisent, dans la dissolution du nouveau composé , un précipité noir,les sels de plomb un précipité jaune d'iodure de plomb, et les sels de .deutoxide de mercure un précipité rouge de dento-iodure de mercure. Le -chlore et le Li-chlorure de mercure y détermi-
EXTRAITS DE JOURNAUX.
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tient in précipité rouge 'soluble dans un excès de la dissolution. L'iode s'y dissout en quantité
d'autant plus considérable que sa dissolution
est plus concentrée. La potasse, la soude et l'ammoniaque, libres ou combinées avec um acide, n'y produisent aucune décomposition.
J'avais considéré ce composé comme formé d'une proportion de cyanure de mercure et d'une proportion d'iodure de potassium ; mais ayant .ajouté de l'acide sulfurique en léger excès à sa_ dissolution, j'ai trouvé dans le liquide surnageant
le précipité abondant de deuto-iodure de mercure qui s'est formé, une petite quantité de cyaMire de mercure. Il reste par conséquent à en faire l'analyse pour connaître sa véritable composition. J'ajouterai que 24 parties traitées par l'hydro-sulfate de soude ont produit à-peu-près 13 de sulfure de mercure. 4. Sur laforme cristalline de la glace; par 31. le D'. Clarke (Transact. de la Société de Cambridge).
Le 3janvier 182 r, la température de l'air n'tant que de M. Clarke aperçut à Cambridge, au-dessous d'un pont en bois, des glaçons peudans qu'atteignait constamment le brciuillard formé par une chute d'eau voisine. Plusieurs de ces masses ayant été détachées, M. Clarke reconnut qu'elles se composaient en général de Cristaux rhomboïdaux parfaits, ayant des angles obtus de o° .et.des angles aigus de 600,; plusieurs de ces cristaux avaient plus d'un pouce delonguenr, Le 6 janvier le thermomètre s'étant élevé jusqu'à --1-3°19 le dégel eut lien, et néanmoins les cristaux, durant leur fusion, conservèrent toujours leur figure rhomboïdale; ce qui protiVe que cette