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SUR LA LAMPE
.DE SURETÉ,
enveloppe .; màis celle-ci ne garantit pas toujours
cependant il n'est pas d'hommes plus imprudens.: familiarisés dès l'enfance avec toute espèce de périls, ils songent rarement à la mort qui les menace sans cesse. Pour obvier d'une manière bien efficace aux inconvéniens que je viens de signaler dans la construction des lampes de Davy, et prévenir tout accident sans exiger de la part des ouvriers des soins extraordinaires, j'ai formé le cylindre de la lampe de deux pièces distinctes, l'une en toile métallique, plaCée inférieurement, et l'autre en cuivre laminé, percée d'une multitude de petits trous dont le diamètre égale celui des mailles du cylindre de toile métallique : cette pièce en cuivre est placée à la partie supérieure du cylindre, et réunie à la toile de métal par un lieu en gros de fer. Des lampes avec des cylindres construits de cette manière ont déjà servi pendant six mois sans avoir exigé la moindre réparation, et même sans avoir souffert la moindre dégradation., quoique la plupart du temps le grisou brulât dans l'intérieur de ces cylindres, l'atmosphère de la houillère étant presque constamment détonnante. 2°. Dans les lampes de Davy, construites en
les mineurs des inflammations du grisou, lorsque le fond du cylindre vient à se trouer car s'il arrivait que celui-ci ou la deuxième enveloppe se déformât, c'est-à-dire ne fût plus parfaitement cylindrique, alors la deuxième enveloppe
ne joignant pas également dans tous les points le cylindre sur lequel elle est emboîtée, formerait des ouvertures de plus d'un vingtième de pouce carré, et il y aimait nécessairement inflammation du gaz hydrogène carboné de la galerie. Il est arrivé dans quelques houillères du Hai-
naut des accidens provenant de la cause que je viens d'indiquer ; on est donc obligé de visiter chaque jour, avec soin, les cylindres de toile de métal en les nettoyant, et de les remplacer quand on s'aperçoit qu'ils sont troués, ce qui .arrive souvent et toujours à la partie supérieure. Ces réparations fréquentes ne laissent pas de coûter beaucoup à l'exploitant, et la facilité avec
laquelle le fond des cylindres se troue, leur donne beaucoup d'inquiétude, sur-tout dans les mines où le grisou est abondant et s'enflamme souvent dans l'intérieur des lampes. Dans ce cas, M. Davy conseille de rafraîchir de temps en temps
le haut du cylindre de la lampe avec de l'eau, ou de placer dessus un petit réservoir d'eau dont l'évaporation empêcherait que le tissu métallique s'échauffât trop;. mais il ne serait jamais probable que les ouvriers mineurs consentissent à prendre tant de précautions, eux que les moindres pratiques nouvelles effarouchent d'autant plus qu'elles nécessitent plus de soins.
IL n'existe pas de classe d'ouvriers qui soit
exposée à plus de dangers que les houilleurs , et
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Angleterre, un petit tuyau fermé à vis, placé à côté de la partie supérieure 'du réservoir, sert à introduire l'huile : cette introduction: doit se faire avant de descendre dans l'exploitation, car si, lorsqu'on est dans les galeries où il existe une atmosphère détonnante, on ôtait le bouchon à vis pour verser de l'huile dans le réservoir, ce qui serait quelquefois nécessaire, le gaz hydrogène de cette galerie s'enflammerait.
Pour éviter ce danger, j'ai plongé le tuyau 02