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sert LA GÉOGNOSIE
rentes exploitations, et notamment dans les mines d'Anzin, mais qu'elles proviennent des marais du voisinage, qui paraissent avoir leurs versans intérieurs du côté du Nord-Ouest. FORMATION E.
Terrain salifère proprenzezzt dit. Temin salifère.
La formation salifère, qui probablement est contemporaine au grès bigarré ou red marie .des Anglais, est composée De calcaires ;
Calcaire.
Marnes.
De marnes; D'argiles salifères, assimilées par M. Voltz aux argiles muriatifères(salzthon) de M. de Humboldt; De gypse, Et de plusieurs couches de sel (1). Le calcaire est fort rare dans cette formation - en. perçant le puits Beequey-, on n'en a trouvé qu'un seul banc de 0in,50e de puissance. Il est analogue au calcaire inférieur de la formation décrite par M. Voltz, comme mitschelkalk. Il est gris, terreux, parfois fétide et caverneux. Les marnes succèdent à ce calcaire ; elles règnent presque exclusivement jusqu'à la -profondeur de 3o mètres au-dessous du sol. Plus bas, . on ne rencontre que très-peu de matières effervescentes. Ces marnes sont en couches extrêmement minces, ce qui leur donne l'apparence schisteuse; elles sont tantôt d'un gris jaunâtre ou noirâtre, et tantôt rouges, ou d'un rouge maculé de vert. (s) M. Yoltz pense que le sel gemme forme 'à Vie des
amas : nous ne cemnaissons pas les raisons qui militent pour son opinion ; mais les differens sondages pourraient faire naitr` e l'idée que le sel forme des couches dans le gisement.
DES ENVIRONS DE V [C.
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Cette dernière variété est remarquable, parce qu'on
a vu des couches de marne analogue au-dessus du grès bigarré, et qu'on en trouve de semblables
qui alternent- avec les argiles inférieures
auic
marnes. Les marnés varient de solidité, quelques-unes sont friables, d'autres sont assez solides. Elles renferment de. petites parties isolées de quarz blanc friable. Les marnes friables sont plus effervescentes que les autres; elles contiennent des noyaux de forme irrégutiâê4nalogites par leur position aux boules de strdirtiane sulfatée du terrain de gypse de Paris. Ces noyaux font une effervescence plus lente que le reste de la masse avec les acides, ce qui indique qu'ils sont moins calcaires. Ces couches sont très-ébouleuses, fort imbibées d'eau, et presque coulantes. Les marnes plus solides renferment quelquefois du calcaire gris foncé, avec de petites cavités où le calcaire est cristallisé; on rencontre accidentellement, mais cependant assez souvent, des amas de gypse ( i) dans ces marnes. Ils donnent alors aux couches une structure fort irrégulière; quelquefois le gypse présente des cristaux de chaux sulfatée. Les dernières couches de marnes alternent sur -une épaisseur de 2 à 3 ,mètres avec des couches d'argile; ensuite l'argile-et le gypse deviennen tics seules roches, à l'exception de quelques couches très-minces de marne, qui alternenravec ces ro-
ches. Elles sont composées principalement de
(i ) Ces amas sont composés presque entièrement de chaux sulfatée anhydre, mélangée dequelques parties seulement de gypse.