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ANALYSES
DE SUBSTANCES IIIINÙIALES.
dMIS ces cristaux et pierres siliceuses , et que l'eau s'était emparée de l'oxigène. L'expérience parut confirmer cette conjecture : en effet, ayant
poudre : son tissu granuleux offre une homogénéité parfaite dans toutes ses parties. Les petits grains cristallins qui la composent paraissent liés
placé une calcédoine, qu'on venait de percer, dans
de l'eau purgée d'air, sous la cloche d'une machine pneumatique où l'on fit le vide, jusqu'au moment où une portion du gaz que renfermait le cristal, après s'être dégagée, se fût rendue dans un récipient convenable, je reconnus que ce gaz.
contenait à-peu-près autant d'oxigène que l'air atmosphérique. Les roches calcaires ne se prêtent pas à ces, expériences, parce qu'elles sont perméables aux, gaz.
Dans un échantillon de cristal de roche de la Gardette en Dauphiné , j'ai trouvé un liquide brun , visqueux, sans saveur, ayant une odeur analogue à l'huile de naphte, brûlant avec une fumée blanche, et ayant tous les caractères d'une huile fixe, et il existait un vide parfait dans la. partie de la cavité que le liquide n'occupait pas. Enfin , dans un cristal de roche du Brésil, qui contenait de l'eau , j'ai reconnu qu'il y avait un gaz tellement comprimé , qu'au Moment de sa perforation, il acquit un volume dix à douze fois plus grand que son volume primitif. 4. Examen analytique de la pierre de touche; par M. Vauquelin ( Ann. de ch., t. XXI,p. 517 ).
La pierre de touche a une couleur noire à sa surface ; sa poussière est d'un brun terne tirant sur le gris ; sa dureté est assez considérable , et sous le pilon elle se divise en écailles nombreuses avant que de pouvoir être réduite en
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entre eux au moyen 'd'une espèce de ciment, qui, en s'opposant à la réunion entière des molécules de quarz , a contribué à rendre la pierre moins dure ; sa pesanteur spécifique a été trouvée de 9.,465. Réduite en fragmens assez minces, et soumise au chalumeau , elle blanchit à la sur-
face, et laisse exhaler une odeur d'acide sulfureux. La dureté de la pierre augmente beaucoup dans cette opération. Elle n'exerce aucune action sur l'aiguille ai-
mantée la plus sensible, ce qui annonce l'absence absolue du fer métallique, et en même temps que la couleur noire n'est pas due à ce métal. L'acide muriatique l'attaque légèrement à l'aide
de la chaleur; il se dégage une odeur très-sensible d'hydrogène sulfuré. Elle se fond très-facilement avec les aikalis, comme toutes les pierres siliceuses. Lorsqu'on la dessèche fortement, il. s'en dégage une odeur fade et désagréable de bitume. Pour déterminer la quantité de charbon et de
.soufre qu'elle contient, on en introduisit deux grammes, avec la moitié de leur poids de chlorate de potasse sec, dans un tube de verre recourbé : on chauffa au rouge avec la lampe à esprit-devin , l'on reçut. le gaz dans une cloche, et on dé-
termina la quantité d'acide carbonique contenu dans ce gaz. On délaya le résidu dans l'eau bouillante, et on précipita l'acide sulfurique que renfermait la dissolution par l'eau de baryte.