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SUR LES RÉSISTANCES
DE LA FONTE DE FER.
charge d'eau de hauteur donnée, l'an teur-admet les résultats des expériences de M. Georges Ren-
gnes) d'épaisseur, on trouve que cette résistance ferait équilibre à 67 atmosphères, c'e,t-à-dire à
nie sur l'adhésion mutuelle des molécules de fonte, résultats qui différent peu de ceux obte-
nus par M. Brown, et qui établissent qu'un prisme à base carrée, d'un quart de pouce anglais de côté,
se rompt par un effort do 1,00 livres avoir de poids; ce qui revient à 1548 kilogrammes par centimètre carré. Il en conclut : to. que l'épaisseur du tuyau de fonte horizontal et d'un mètre de diamètre, qui aurait à supporter une colonne d'eau égale au poids de l'atmosphère, doit être de M, de millimètre, en nombres ronds, de -1 millimètre; et 2o. que ce même tuyau (les épaisseurs étant proportionnelles aux charges) ne devrait avoir que 5o mill. d'épaisseur, pour être au moment de se rompre sous la charge de r oo atmosphères. Ces résultats expliquent l'expérience de Ma-
riotte, dans laquelle un cylindre de fer-blanc,
.d'un pied de diamètre, supporta,rsans se rompre, une charge de ioo pieds d'eau, et ne se déchira sous cette charge que dans la ligne verticale de
la soudure en étain, dont la tenacité est beaucoup moindre que celle du fenils expliquent aussi
comment les tuyaux de conduite de Marly, qui supportent 5oo pieds d'eau, ou 13 atmosphères, résistent avec une force surabondante, leur diamètre étant de 8 pouces et leur épaisseur de 6 à 7 lignes. En appliquant ces principes et ces données à la recherche de la résistance dont est capable une chaudière cylindrique en fonte de fer d'un mètre de diamètre et de 54 millimètres (15
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une pression io à in fois plus grande que celle qu'exerce la vapeur d'eau dans les machines 'de cette espèce.
Remarquons que, dans ces calculs, on a négligé la résistance provenant de l'adhérence des cylindres aux .plateauxqui en forment les bases, et que ces plateaux ( dans la supposition qu'ils
auront, comme la partie cylindrique, 34 mill. (l'épaisseur), résisteront, suivant leur diamètre, à une traction de 4,583,200 kilogrammes, c'est-àdire à une tension de plus de 45o atmosphères,
dans une chaudière qui aurait deux mètres de longueur. M. Girard observe, à cette occasion, qu'en gé-
néral on peut regarder la résistance des chaudières , suivant leur fond , comme infinie , eu égard à leur résistance suivant leur longueur, et
qu'alors elles ne doivent point se rompre dans le plan de leur axe, mais suivant une ligne à double courbure, tracée sur leur surface cylindrique; la solution de cette question offre, une application utile de la méthode des variations, et elle apprend qu'avec les épaisseurs qu'on est dans rasage de donner aux chaudières dés machines à vapeur à haute pression, ces chaudières sont ca-
pables de résister à une pression 4o à 5o fois plus considérable que celle qu'elles éprouvent. Ce ne peut donc être que par l'effet de soufflures,
et par suite de quelques défauts de fabrication qui auraient détruit l'homogénéité de la matière, qu'il est arrivé des accidens qu'on aurait prévenus, si on avait soumis les chaudières à des Toine Viii. 2, livr,