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S'Un
L'A E'llA GE
DES MINES.
rages, les saillies, et tous ces détails sont trans-
être exécutées 'par une sonde de 3 poilées de dia-
portés sur le plan destiné à combiner la disposition
mètre, ou un peu plus grosse si cela est jugé
- générale des travaux, à mesure que l'exploitation
.fait des progrès. Un directeur qui a reconnu ainsi ,son champ d'exploitation, peut examiner géologiquement chaque partie, et s'avancer, sans incertitude comme sans danger, dans tous les sens; et lorsque son champ acquiert une plus grande étendue , il lui suffit de tirer une ligne de la ga lerie qui conduit les gaz aux parties plusélevées
nécessaire, cela suffira pour y. conduire le gaz inflammable produit dans le voisinage de ce trou; mais le passage principal du. gaz doit *être placé dans la partie la plus élevée des ouvrages, dans laquelle le gaz hydrogène, l'azote, et finalement l'air froid doivent passer successivement. Le bon effet de ce procédé dépend sur-tout de la pente et de la disposition du conduit principal. Si l'on .suppose .que, par l'ancienne méthode, un courant d'air se meuve par une section de canal de 3o pieds carrés de surface, et parcourt 5 pieds par seconde, ce qui donne 5,400 pieds
où il .-se portera.
La galerie de conduite des gaz (gaz course) devra être, en communication avec le .puits'aspirant
(upcast shaff) au moyen de deux portes battantes, dont l'une se fermera avant que l'autre s'ouvre : par cette disposition, on peut extraire la houille par le puits aspirant avec une entière sécurité, attendu que la trappe, ou porte tomhante, empêchera l'air commun de communiquer avec lui ; en outre, l'orifice du conduit des gaz _doit déboucher à quelques pieds (comme 1 o ou .1-2) au-dessus du puits, afin de prévenir la possibilité du contact d'une flamme avec le gaz inflammable qui est entré vers le fond du, puits : avec ces précautions, on peut garder de la himière dans la partie la plus basse, en la plaçant du côté du puits opposé à celui de la sortie du gaz.
Les percées, ou petites galeries de conduite (gaz courses), que l'on fait pour communiquer avec la conduite principale des gaz, doivent nécessairement accompagner les travaux à.tnesure qu'ils avancent, et même il est beaucoup mieux de les faire à l'avance autant que possible : ces percées, communiquant dans la galerie, peuvent
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cubes partninute, et que ce courant soit capable de délayer 38 pieds cubes et demi de gaz par seconde, . ou 1,7 io pieds cubes par minute, de manière à le rendre absolument sans danger ; -cela fait seu-
lement trois parties d'air atmosphérique pour une de gaz, qui en admettant que le mélange est uniforme, le rendrait susceptible de s'enflammer avec explosion; mais ce mélange n'est pas uniforme et le gaz lui-même n'est pas distribué également dans la mine ; dans quelques parties ;l'hydrogène est presque pur, et dans d'autres_ il peut
être mêlé à l'air atmosphérique au point d'eue explosif. Dans les parties les plus élevées d'une mine, il se réunit toujours une grande quantité de gaz» mêléen diverses proportions et particulièrement d'air atmosphérique , lorsque les mélanges des autres parties de la mine passent à .travers.
Dans mon procédé, un conduit (gazhead)de même capacité que le précédent, clans la supposition d'une vitesse de trois pieds par seconde, Ff