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SUR. L'AÉRA GE,
DES MINES.
ramsi un courant continuel et très-sensible,que les ouvriers nomment un souffleur (blocve or feeder). Par la méthode du mélange, le gaz qui sort ainsi de la houille est forcé de traverser tous les travaux qui se trouvent placés entre le point de sa sortie et le puits aspirant (upcast shaff), et il se. tient toujours à la partie supérieure des galeries, à cause de sa légèreté; mais c'est dans le fait, en assurant son inflammation, s'il vient par malheur à avoir le contact d'une flamme (1). .Mais lorsque, ainsi que dans ma méthode, le courant d'air, au lieu de parcourir toute la mine, est dirigé vers les endroits où se trouvele gaz hydrogène (et ces endroits sont toujours situés au-dessus du courant naturel ) , il est évident que le fluide, au, lieu d'être disséminé dans tous les ouvrages, est i circonscrit au courant qu'on
(p-az course), et traversant les bancs qui étaient
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l'oblige às suivre, et prend ainsi le chemin le plus court comme le plus convenable pour sortir de la mine. Dans une exploitation où le courant d'air atmosphérique est ainsi, pour la plus grande portion, préservé, dutmélange du gaz hydrogène, je n'ai . jamais trouvé de. danger à mettre le feu à un souffleur (blower) k:Vendroit; où le gaz sortait de la
bouille,- et en; y pinne un, tuyau de fer, je l'ai souventidirigé de. manière;à. le faire servir c la ira ge.
Mes: lorsque j'eus. percé une galerie ou des trous. allant du faîte de la mine au conduit de gaz. (i) S'il touche la lumière. d.'un mineur, le seul moyen d'y remédier, dans l'a.ncien système d'aérage , consiste à éteindre le fourneau qui estplacé au fond du puits aspirant
mais en admettant qu'il soit possible d'éteindre tout le feu .enyurt instant., est-il; convenable d'affaiblir le courant d'air dans un, moment oit, P.on ;aurait le plus de besoin d'augmenter sa vitesse -
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en dessus de manière à mettre en communication lés lits de charbon avec les conduits, la honière des souffleurs s'éteignit, et ils cessèrent de donner du gaz. Dans l'ancienne méthode, cet effet a lieu fré-
quemment par suite de la chute du faite de la mine, et il se forme ce qu'on appelle un pot hole
(cet accident est si fréquent clans certaines mines, qu'il faut occuper plusieurs ouvriers à parcourir les ouvrages pour en prendre connaissance): cela
provient des fissures qui se trouvent dans la houille, et il en résulte subitement un si grand
accroissement dans la production du gaz inflammable, que l'air atmosphérique circulant devient. alors insuffisant pour le délayer convenablement, et qu'on est alors obligé d'augmenter la raréfaction, et d'accroître la quantité du combustible en ignition dans le fourneau aspirateur, et alors' il deviendrait impossible d'éteindre le feu en peu d'instans. Revenant à la comparaison indiquée plus haut, de l'air cantonné dans un tuyau courbé destiné. à conduire de l'eau , que penserait-on d'un ingénieur qui s'efforcerait de faire passer l'eau plus avant, en l'obligeant de surmonter l'obstacle de vingt sinuosités, au lieu d'employer un tuyau.
droit? C'est cependant ce que l'on fait dans le
mode d'aérage actuellement en usage. Mais ce n'est pas le seul inconvénient qui résuite de l'ancien système. Lorsqu'on s'approche des vieux ouvrages abandonnés, dans lesquels le gaz inflammable s'est accumulé. pendant phisieurs anisées; si, par la négligence du directeur, les ouvriers s'avancent sans avoir la précaution de percer des trous de sonde , à mesure qUe'la