Annales des Mines (1823, série 1, volume 8) [Image 261]

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SUR LES MINES D'ÉTAIN 5o8 et de Dippoldiswalde ; il y offre des passages à un

grand nombre d'autres roches, soit primitives, soit intermédiaires , mais ne contient aucuns métaux. A l'ouest de la chaîne, il est moins répandu, mais plus riche ; on le trouve à Joachimsthal, passant à l'amphibolite schistoïde, et contenant des filons (l'argent qui ont été fort riches autrefois ; à Schneeberg , il se montre passant au micaschiste qu'il recouvre, et renfermant les filons de cobalt et d'argent, dont les beaux échantillons sont connus par-tout. Ces filons, comme on sait, donnent de la chaux carbonatée pure et manganésifère, du quarz, du hornstein, du cobalt arsenical , du nickel arsenical , de l'arsenic natif et du cuivre natif et sulfuré, de l'argent natif, de l'argent antimonié sulfuré, du cuivre gris, de l'urane oxidulé , du fer sulfuré et arsenical, du fer arseniaté, du cuivre arseniaté et de la chaux fluatée. Les filons de Schneeberg traversent dés bancs de schiste alunifère subordonnés au phyllade, et

s'y enrichissent. Le même fait a lieu pour des filons de cobalt de même nature qui traversent

Du schorl-

schiste.

les bancs de pyrites de Graul. Le schiste sc.horlique, découvert et décrit par M. Freiesleben, ne se montre en pi acequ'à l'Au ers-

berg. Cette roche est composée de quarz et de schorl ( tourmaline ), comme le micaschiste l'est de -quarz et de mica; elle contient en outre, mais non pas essentiellement, du mica, un peu de chlo-

rite terreuse, et très - rarement du grenat. La structure de cette roche est rubanée, formée de couches -alternatives de .quarz grenu blanc ,grisâtre , jaunâtre et rougeâtre, et de schorl noirâtre à fibres..courtes , on fragmenS ..sépa4s , grenus. Quelquefois aussi; ces bandes soot,pfuâ

-DE SAXE.

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minces, moins vivement séparées, et ont alors une structure schisteuse, qui donne à la roche un aspect analogue au gneiss ou au schiste micacé. La structure rubanée et la structure schisteuse sont rarement droites , mais en grande partie ondulées , quelquefois même schisteuses brouillées. Cette roche repose immédiatementsur

le granite de la plus ancienne formation qui forme le pied de l'Auersberg, et dont elle suit les pentes : elle paraît donc être à-peu-près de même époque que le gneiss ou schiste micacé ; peutêtre se lie-t-elle aussi au schiste argileux qui se

trouve dans les environs de l'Auersberg. Quoi

qu'il en soit, ce recouvrement du granite à l'Auersberg ne paraît pas avoir été le seul gisement du schiste schorlique dans l'Erzgebirge, et si l'on en juge par les nombreux galets de cette roche, trouvés dans les diverses mines d'étain de

lavage, il faut en conclure qu'il a existé autrefois d'importantes montagnes de schorl-schiste qui ont été détruites depuis. Ce qui rend surtout cette roche importante pour le mineur, c'est

sa teneur en étain qu'elle renferme abondam-

ment disséminé et en filons. . La formation intermédiaire de l'Erzsrebirge 2°..Forsna,non mterm, comprend: r". lés porphyres communs; 2.. le ter- digire. rani de syénite avec son granite et son porphyre; le terrain de granwacke. Les porphyres communs de l'Allemagne, re- D por_ gardés comme primitifs par Werner, ont donné phYres coinlieu à beaucoup de doutes, beaucoup d'idées di- inuns' verses qu'il est difficile de concilier. Les uns, considérant que ces porphyres anciens reposent, à gisement différent et transgressif,, sur les schistes primitifs , qu'ils comprennent des por.