Annales des Mines (1823, série 1, volume 8) [Image 273]

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pure, et à l'entraînement dans la partie infé-

rieure des molécules étrangères. Il rejette alors dela main droite toute la partie inférieure qui lui paraît être roche , reporte son bras vers son corps,' et recommence le même mouvement jusqu'à ce qu'il ait obtenu, dans la sébile, une partie pure d'étain brun jaunâtre, s'il n'a pas été grillé, ou d'é-

tain jaune brunâtre dans le cas contraire, et d'après la quantité obtenue, il juge de la richesse du zwitter. Il distingue d'ailleurs facilement les métaux étrangers qui peuvent être unis à l'étain,

comme le fer arsenical et le wolfram, par les nuances différentes de couleurs qu'ils opposent; le fer arsenical est en effet blanc gris, et le wolfram noirâtre ( poussière rouge). On voit par ce qui précède que la sébile, dans

les mains du Mineur .saxon, n'est autre chose qu'une table à secousse en petit: le bras gauche lui donne la tension et l'inclinaison convenables,

tandis que le bras droit représente à-la-fois le billot contre lequel la table frappe et la tige qui la repousse. Ce sont principalement les steier

ou maîtres mineurs qui sont chargés de ces épreu:

il y a, à cet effet, une pierre d'épreuve à chaque étage de l'exploitation; ils comparent le schlich pur et brun à des pièces demonnaie , et selon que la grandeur de ce petit amas de schlich égale la largeur d'une pièce de 6 liards de Saxe OU io sous de France, une pièce de i ou 2 gr-OS -(1 ou 2 fr.), ils jugent que le minerai n'est pas exploitable, supporte les frais, ou peut être traite' ves

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MINES D'ÉTAIN

qu'il maintient ferme près de son corps : de cette main il la ramène ensuite à sa position primitive en la soulevant un peu par derrière, ce qui contribue singulièrement à la formation d'une tête

avec avantage.

Le Minerai pauvre donne ordinairement line

pièce de 6 pfennings à l'essai à la sébile; il faut

20 fuhr OU voitures de ce minehi pour obtenir

un quintal de Schlieli. Les voitures étant de 16 quiiitaiik ehihreiii; il eh résulte que 1000 parties eh poids de ce Minerai donnent 3 parties de schlich. Le rniiïe`tai cohjirriun ddiihe, à la sébile, là grosseur d'tikie "piébede ï groâ '; to voitures dg ce minerai rendent i quintal de jschlich, bu oôô parties, en poids, 7 parties de iehlich. Le minerai riche donne, à la sébile, tà, setir d'unie pièce .de 4 gros dü d'une pièce dtè

2 sous dé France. Une 6iL

é bb minerai

donne 3 'quintaux de schli'ch, 'ou iCitio parties, en

poids, 187 : qu'on né perde pas de viré que ce dernier ne se trouve qu'accidentellement, et ii'eSt connu que depuis une ariiiée. On a dit souvent que ces' Moyens mécaniques de recherches étaient trop peu exacts et devraient être remplacés par des essais chimiques : je conviens que ces derniers sont bien plus certain mais ils exigent du temps , des préparatifs, et ne sont pas susceptibles, comme les premiers,' d'être effectués à chaque instant et dans la mine même ; d'ailleurs les mit-leurs. sakokis ont rune telle habitude dé la sébile, qu'ils peuvent retirer Sans perte notable, d'un Minerai , tout le schlich qu'il contient. ËtÉLOITA'FION.

On pénètre dans le Stockwerli d'Altenberg par De la des. trois puits de 4 pieds carrés, munis d'échelles de cente'

2 à 3 toises de longueur et inclinées de Io°.

Tous sont percés entièrement dans le roc et formés dedifférentes parties, sortes de vallées de Io à 3o toises de haut, qui font un petit angle avec