Annales des Mines (1823, série 1, volume 8) [Image 287]

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MINES D'rà'mN

D'ALTEIVI3ERG.

Les roues des tables à secousse ont I 2 pieds de diamètre ,- 12 pouces de largeur entre les deux

une rainure longue, dans laquelle passe le boulon, qui s'appuie sur des coins de dimensions différentes, qu'on y introduit aussi pour varier la longueur ou la secousse. La table par elle même est formée de planches de sapin larges de io à ii pouces, assemblées\ par rainures, et terminées de part et d'au-

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couronnes,

J pouces de distance d'une auge à

l'antre ou de largeur d'auge : le nombre des auges est de 56. Ces roues durent environ dix ans ; elles sont à chute supérieure, et reçoivent l'eau dans la troisième auge. Le canal qui amène l'eau a 16 pouces de largeur et 6 pouces de profondeur ; cette eau tombe sur la roue au moyen d'une vanne disposée à l'extrémité du canal. La hauteur de la vanne doit varier avec

-la charge de la table et la secousse à donner. L'arbre des roues a 22 pieds de longueur et 2 pieds de diamètre; il est construit de bois de sapin, et dure sept ans. Il est à deux levées, et porte de-vaut le milieu de chaque table deux cames en bois de charme. Le mécanisme transmetteur du mouvement à la table se compose d'un petit tour de 6 pieds 8 pouces de longueur et 9 pouces de diamètre, qui porte une pièce de bois de 2 pieds de longueur et 5 pouces d'écarrissage , sur lequel pressent les cames de la roue, et d'une pièce semblable de bois disposée à angle droit, et liée au tirant, auquel elle communique un mouvement de va-etvient. Ce dernier est une pièce de bois de 7 pieds de longueur et 5 pouces d'écarrissage ; il frap-

pe ordinairement contre la tête de la table, à, laquelle il fait éprouver une secousse plus ou moins forte, selon que sa longueur est plus ou

moins grande. 11 est lié ordinairement à la pièce de bois du petit arbre par un boulon qui traverse l'un et l'autre ; cette pièce est à cet effet terminée en fourche à. son extrémité , et le tirant porte

tre à deux pièces longitudinales de 6 pouces

d'écarrisage ; elle est supportée en dessous par trois traverses de 5 pouces carrés ; porte deux rebords de six pouces de hauteur; une tête ou planche, inclinée légèrement , large de quinze pouces, sur laquelle l'eau tombe et se divise, et est du reste tout d'une pièce. Cette table est soutenue par quatre chaînes liées à quatre poteaux; les chaînes de devant tiennent par leur extrémité inférieure à un crampon fixé à la pièce longitudinale , et armé de dents qui permettent de donner à la table plus ou moins de tension, en tenant la chaîne sous une inclinaison plus ou moins grande avec la verticale. Du reste, cette tension est toujours la même dans chaque table, quelque schlich qu'on y lave ; elle ne varie que lorsque la table venant à s'user perd peu-à-peu de sa tension. Les chaînes de derrière ou du pied de la table sont fixées par leur extrémité inférieure à un crochet adapté à la table, et à leur extrémité supérieure liées à une Vis qui passe dans un écrou pratiqué à la traverse qui réunit les deux piliers verticaux. .En tournant la vis au

moyen d'une clef, on peut abaisser ou élever les chaînes, et par suite varier l'inclinaison

de la table dinle quantité aussi petite qu'on veut.

A la tête de la table op tr4ye :

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