Annales des Mines (1823, série 1, volume 8) [Image 291]

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MINES D'ÉTAIN

partie triangulaire qui a 2 pieds de longueur, et n'offre pour l'échappée de l'eau qu'une ouverture de 4 pouces de largeur. Immédiatement au pied de la table se trotive : ". un canal transversal de 8 pouces de largeur et de profondeur, qui est pratiqué sur le sol de l'atelier, et conduit les dernières eaux à la rivière 2°. ,trois caisses ( simpel) de 18 pouces de largeur, 3 pieds 8 polices de longueur, et 18 pouces de profondeur,, destinées à recevoir les divers ,

schlichs.

Pour faire rendre l'eau des tables dans l'une

ou l'autre de ces caisses, on a des sortes de ponts

portatifs qui font communiquer l'extrémité de la table avec l'une de ces caisses ; ces ponts sont des caisses biaises, formées de deux parois taillées en oreilles, et liées entre elles par un morceau de bois par lequel on les saisit et les trans-

porte. La largeur d'une des parois est de

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pouces , celle de l'autre 18 pouces ; la largeur à la tête est de 14 pouces ; au pied , les deux parois

ne sont distans que de 7 pouces : on a pour chaque table deux ou trois de ces instrumens. tion

(12n,lave sur ces tables allemandes, soit les

soit ceux -qui viennent directement dés tables à secousse; mais Pou a pour les uns et les autres deux modes différens de manipulation. L'un est nommé helirerz ou balayer, l'autre reinmachen ou purifier: Ce sont deux gamins de dix à douze ans qui sont chargés du premier travail, c'est ordinairement le maître laveur ou son garçon qui exécute le second.Voici comment se font l'un et l'autre. 0, Balayage. On charge quarante à cinquante

1es dorman- SC:111E11S sortant du schlem - graben ,

tes.

WALTE1VBERC.

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livres du schlich à laver sur la tête de la table ; on lâche l'eau, on délaie la matière à l'aide du rable, et de manière que l'eau s'échappe toujours en nappes uniformes sur toute la largeur de la table ; quand toute la matière est entraînée, on cure les bords de la table ; 2°. on prend alors un balai, on le tient de la main gauche, on le promène du bas de la table vers la tête, en remon-

tant à reculons, l'agitant de droite à gauche transversalement à la longueur de la table, et effleu-

rant du coin du balai le schlich dont on soulève ainsi les parties étrangères, qui sont alors entraînées par l'eau 3°. arrivé au haut de la table, on balaie plus fortement la surface supérieure du schlich qui s'est amassée là en plus

grande quantité. On nettoie la tête , et on met à und 4 à 5 pouces du haut de la table : alors on redescend à reculons, tenant le balai de la main droite , et ramenant vers la tête successivement le schlich du bord droit et celui du bord gauche; au bas on repousse vers la tête la matière répandue sur toute la largeur de la table , puis on chasse dans la caisse dite du mauvais tout ce qui est vers l'extrémité ; 4°. on remonte en effleurant la matière, comme dans le mouvement t s'il existe au-haut une partie assez pure, noirâtre, et sans mélange de parties de gangues blanchâtres, on fait une séparation avec le balai, et on redescend à reculons, en repoussant vers la tête, par le mouvement 3.. , tout ce qui est inférieur on remonte en effleurant, on fait une nouvelle division là où le sehlich cesse d'être pur, et on continue ainsi jusqu'à ce que tout ce qui reste sur la table soit sensiblement exempt de matières étrangères. Alors on chasse avec le

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