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MINES D'ÉTAIN
dans des canaux, où on les divise en gros schlich, fin schlich et schlamm ; mais on n'a point ici de schlamm de bourbiers, qui seraient trop pauvres
pour mériter d'être traités. En huit jours,
bocarde, avec quatre batteries, soixante voitures de résidus et dix voitures de minerai pauvre. Les schlichs obtenus sont passés séparément deux ou trois fois sur les tables à secousse, jusqu'à ce que l'on en obtienne un produit assez pur ( guter heerd). Celui-ci est passé ensuite une ou. deux fois au schlem -graben , et les sédimens qui en résultent sont portés aux tables dormantes, pour y être rendus purs, soit parle traitement de purification , soit par le balayage , selon leur grain. Ces schlichs purs sont encore grillés et puis lavés , comme nous l'avons dit plus haut, avant de pouvoir être bons pour la fonderie. Le grillage s'opère ici dans un four, sans conduit et
chambre séparée pour y recevoir les vapeurs d'arsenic trop peu abondantes ; seulement ce four porte au-dessus de la voûte de grillage une seconde voûte, dans laquelle la fumée passe, et dépose une- partie de ce qu'elle entraîne. On y
grille ordinairement, en quatre heures, 1.6 quintaux de schlich des résidus avec une demi-corde de bois, et tous les ans on retire de la chambre de sublimation io quintaux d'arsenic oxidé trop impur pour être livré au commerce. Les schlichs provenant du bocardage de 6o
voitures de résidus et io voitures de minerai
Résultats généraux
d'un atelier de tables à secousse.
pauvre, sont lavés, en quatre semaines, par six ouvriers : on en retire 32 quintaux de schlich non grillé, qui se réduisent à 16 dans le lavage après grillage, et donnent de 3 à 4 quintaux d'étain fondu. Un atelier de tables à secousse occupe, comme
D'ALTENBERG.
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nous avons vu, sept ouvriers ; savoir, un maître laveur, qui gagne i écu i 8 gros par semaine; deux garçons, qui reçoivent I écu ro gros par semaine, et dont l'un d'eux a la conduite des bocards , tandis que l'autre a la direction des tables à secousse , conjointement avec deux gamins gagnant chacun 13 gros 2 liards ; enfin on a pour les tables dormantes deux autres gamins,
qui ne reçoivent que Io gros 9 liards par semaine. Le total des frais d'ouvriers se monte donc à 5 écus 4 gros. Dans un tel atelier, on bocarde en 9jours,avec 5 batteries, 18o voit. de minerais. (1479 q. mét.) Leur cassage'occupe pendant huit jours trois ouvriers qui_gagnent. . ..... 2 éC.2 gr. 8f. 22 Ils donnent d'ailleurs 5o voit. (4 o'l. "'.) envir. de gros quartiers
faut préalablement griller, et qui consomment cinq sixièmes cordes de bois, valant.... .2 éc. 12 gr. 9f.86
Enfin la paie du garçon de bocard pendant 9 jours , est de.i éc. 20 gr. 7f.16
Les frais du bocardage se montent donc à.. . .6 éc. ro gr. 251124 Les schlichs provenant de ces 18o voitures de rninerai sont lavés en cinq semaines. Ce lavage revient donc à. . 25 écus 2ogr. roif.72 Leur grillage exige d'ail-
leurs 3 cordes un sixième de bois, valant. . . . . 9 éCUS 12 gr. 37f113 Le total des frais de bo- 55 écus 8 gr. 159E15 cârdage et de lavage des 41 écus 18 gr. 160.39 18o voitures. .
Les produits qu'on obtient ainsi de ces i8o voitures de minerai , sont :
