Annales des Mines (1823, série 1, volume 8) [Image 299]

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586 3IINES D'ÉTAIN 5°. Les caisses dans lesquelles on lave les toiles

ont 6 pieds de longueur, 2 pieds de largeur, et 29 pouces de profondeur; elles sont au nombre de trois, séparées les unes des autres par deux cloisons entre lesquelles il y a du sable ; elles contiennent chacune à leurs extrémités deux planchettes horizontales sur lesquelles on pose les toiles, les ploie et les reprend pour les remettre sur la table ; elles sont faites avec des planches de 6 pouces d'épaisseur. Les outils nécessaires sont : Pe une ratissoire ; rable pour agiter le schlich qui s'amasse sur les toiles; 3'. une planchette pour unir les toiles ; 4.. une pelle de fer pour charger le schlich sur le plan incliné, mnipiiiaChacune de ces tables est servie par deux enfans tis àdteosi 'el:" de huit à dix ans, qui ont leurs fonctions réglées. I°. L'un met sur le plan incliné environ quarante à cinquante livres de schlich; puis, se plaçant dans un enfoncement derrière le canal d'eau, il fait couler plus ou moins d'eau sur la table, en fermant plus ou moins l'ouverture du canal latéral , et délaie la matière avec la ratissoire de fer. 11 commence par ,amener vers le milieu les

parties de sahel' déposées sur les deux coins du plan incliné , il agit une fois à droite et une fois à gauche:Il a soin que l'eau s'échappé uniformément sur toute la largeur de la table; la matière étant délayée, la partie supérieure du plan incliné nettoyée , une grande partie s'est accumu(ée à l'extrémité inférieure près le .re-

bord ; il y promène la ratissoire, en la tenant des deux mains , et lui donnant un mouvement rapide de va-et-vient, soit qu'il change de mains soit qu'il les conserve dans la même position pour tous les mouvemens, Ayant détaché par ce moyen

D'ALTENBERG.

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la matière du bord , et l'ayant fait entraîner par l'eau qui doit toujours s'échapper .en nappes uniformes, il enlève les dernières parties qui peu-

vent rester encore avec une petite curette de

bois, qu'il passe sur toute la surface du plan incliné; cela fait, il crie pour appeler son camarade, qui, pendant ce temps, s'occupait de charroyer les schlichs des canauxvers la tête de la table.

2°. Il va charroyer à son tour pendant que le second manoeuvre le schlich assemblé sur les toiles. Ce schlich, qui s'est amassé en plus grande quantité sur les quatre premières toiles, a besoin

d'être agite pour exposer à l'eau les parties de gangue, et les faire entraîner par le courant. A cet effet, ce gamin promène le rable d'un bord à l'autre de la table, à commencer par le haut, en ramenant tout le schlich vers le côté où il se trouve , et le repoussant ensuite vers le milieu en le faisant comme surnager dans l'eau. Par ce mouvement, les parties de gangue dégagées des parties métalliques avec lesquelles elles étaient adhérentes, sont entrain ées,et les parties métalliques

se déposent à-peu-près pures. Après que le gamin a poussé les matières vers le milieu, il fait glisser légèrement sur la table son rable qui pose sur un bord seulement ; rendu à l'extrémité opposée, il le pose de nouveau sur son plat, et ré-. pète le même mouvement ainsi jusqu'au bas, en allant toutefois beaucoup plus vite sur les dernières toiles, qui ne contiennent presque rien : ( si dans quelques parties il y a de grands amas, il doit s'arrêter, les couper à plusieurs reprises, et refouler plusieurs fois vers /e milieu jusqu'à ce que la matière, ne formant plus qu'une légère

couche sur la toile, on soit sûr que toutes les parties de gangue puissent être entraînées par