Lettre écrite de La Rochelle dans laquelle il demande à Gillet plusieurs choses : examiner la succession de M. Vernois pour 1789 et obtenir pour lui la décharge de ce compte. Il transmet une note de son frère sur ce que l'état lui doit. Il n'a pas de nouvelles de ses possessions de Saint-Domingue. [[1]]

La Rochelle ce 18 fructidor de l'an 4

Vous avés eu la bonté, Monsieur, de me donner plusieurs fois des conseils précieux : je réclame encore de l'intérêt que vous avez bien voulu me témoigner quelques moments de votre attention pour un objet dans lequel j'ai aussi peu de connoissances que vous en avés beaucoup & qui intéresse infiniment la famille de votre malheureux ami. Il s'agit d'un coup d'oeil à jetter sur le compte que rend à sa succession Mr Vernois pour l'ex[ercic]e de 1789. Je ne vous demande nullement l'examen des pièces ni la vérification des calculs, ce seroit un embaras qu'il 'est impossible de vous prier de prendre ; mais je vous serai très obligé de le parcourir de manière à nous assurer l'un & l'autre qu'il ne s'est glissé aucune erreur importante qui ne puisse être relevé par la [...] confrontant les pièces. Mr Vernois demande une décharge de ce compte, elle lui est [...] dit-il, pour sa tranquillité & celle de sa famille ; il se contente de la [...] en attendant. Je voudrois remplir ses intentions, si toutefois cette démarche ne m'expose pas à de grands embaras ; j'ignore jusqu'à quel point je m'engage & je désirerois que vous vouluissiés bien me le faire connaître [...] d'un autre côté il est indispensable que tout compte soit terminé avec [...] lorsqu'il s'agira de prendre un parti sur cette succession, je désire beaucoup de pouvoir acquiescer à sa demande. Vous pensez bien que je ne doute en aucune façon de la p[...]