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SUR L'EMPLOI ao sont composés de deux ou de plusieurs fils tor-
dus ensemble, a aussi l'avantage de s'échauffer moins vite, et de rester exposé à la flamme du' gaz sans rougir (i). Le cylindre en cuivre percé de petits trous offre la même sûreté; mais il a l'inconvénient de coû-
ter un peu plus cher. Si son épaisseur est de 6
dixièmes de millimètre, les ouvertures rectangulaires doivent avoir z millimètre 6 dixièmes- de hauteur, sur 8 dixièmes de millimètre de la largeur. Ces ouvertures pourront même être plus grandes si l'épaisseur du cuivre est elle-même plus considérable (a). Enfin la lampe de sûreté ordinaire (fig. to ) , étant renfermée dans une lanterne commune de verre ou de corne, sera aussi moins exposée à s'échauffer et à rougir, parce que la circulation de l'air y sera diminuée (3).
DES LAMPES DE SURET.
at
Usage de la lampe de sûreté lorsqu'elle vient a s'éteindre dans une atmosphère sur-
5°..
chargée de gaz inflammable. Quand le volume du gaz hydrogène carboné
est le tiers de celui de l'air atmosphérique, la lampe s'éteint aussitôt; mais alors même elle offre aux mineurs une nouvelle ressource, si l'on a eu soin de placer dans l'intérieur du cylindre, au-dessus ou autour de la mèche, plusieurs fils ou lames de platine tournés en spirale, dont l'épaisseur soit de 3 dixièmes de millimètre environ (1). tarde ou qu'on empêche le trop grand échauffement de l'enveloppe de cette lampe, 10. si l'on ajoute en dedans ou au dehors une plaque étamée qui sert de réflecteur ; ou 2.. si
l'on enferme le cylindre de toile métallique dans un cy-
Des lampes de sûreté dont la toile métallique est composée de fils tressés d'un quarantième de pouce anglais d'é-
lindre de verre plus court, et qui intercepte ainsi le passage de l'air dans une partie de la longueur du cylindre métallique; ou 3.. si l'on adapte à une lampe à double cylindre une cheminée en cuivre qui ne laisse à découvert que le tiers ou la moitié de la surface cylindrique du tissu métallique; ou encore 40. si l'on recouvre cette lampe d'un cylindre en
violens. Cette lampe convient très.-bien quand on ne doit en
cuivre qu'on peut lever ou abaisser à volonté; ou enfin 50. si , comme l'a proposé M. Hodgson, on renferme la mèche de la lampe dans une lanterne dont un côté est fermé par un verre épais, mastiqué avec soin, et dont le
paisseur, et contient seize fils en chaîne et trente fils en trame , ont en même temps assez de flexibilité et de solidité pour ne pas se rompre, même par des chocs trèsfaire usage que rarement. Pour le service ordinaire, les
lampes à tissu de fil métallique sont préférables, à cause de leur flexibilité et de la facilité de substituer de nouveaux cylindres. Cette flexibilité de l'enveloppe est ici bien plus importante qu'ofl ne le croirait au premier apercu. L'expé. rience a déjà prouvé plusieurs fois que l'explosion a été prévenue avec des lampes à tissu métallique, et qu'elle ne l'aurait pas été dans les mêmes circonstances, si leur enveloppe avait été faite d'autre matière plus résistante. Cette remarque pourrait s'appliquer en partie au chapiteau do cuivre de Penveloppe,fig. 6. On obtient un effet semblable, c'est-à-dire qu'on re-
côté opposé est garni d'un tissu métallique, qu'on peut couvrir ou découvrir plus ou moins par une plaque de cuivre qui glisse dans une coulisse. Mais nous devons faire remarquer que, parmi toutes ces variétés de formes que nous venons d'indiquer, colles qui admettent du verre ne sont pas sans inconvénient : le verre est exposé à être brisé par la chute de la lampe, par le choc
d'un corps étranger, et même par quelques gouttes d'eau froide qui viendraient à tomber sur sa surface extérieure, lorsqu'il est échauffé par la flamme de la lampe. (1) En plaçant la spirale do fil de platine au bas de â