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ÉCLAIRAGE PAR LE NAPHTE.
2-Illg.hancllungs-zeitung de Nuremberg, 1824, et Bull. des Sc. techn. 1825.)
EXTRAITS DE JOURNAUX.) CHIMIE. (EXTRAITS
1. Sur une relation remarquable qui existe
en-
administrateur des, mines à Truskawetz en Gallicie, a trouvé que le naphte brûle bien mieux que
tre la forme cristalline, le poids d'un atome et la pesanteur spécifique de plusieurs substances; par M. A.-V. Kupffer, professeur à l'Université de Casan en Russie. (Ann. de Ch., t. XXV, p. 337.)
ouvriers. La force de la lumière du pétrole est à celle de l'huile du colza comme t000 : 831,3, et à celle du suif comme i 000 : 5oo,3 , en supposant que la première brûle .d'une petite flamme.
tives de différens cristaux, j'ai trouvé un rapport très-simple qui existe entre les volumes, les pesanteurs spécifiques et les poids des atomes : on peut exprimer ce rapport par l'équation:
M. Joseph Hecker, contrôleur des Salines et
les autres huiles dans les mines où règne un mauvais air, et qu'il nuit moins à la santé des
La quantité de naphte brûlée pour un même
éclairage est à celle du suif comme i000 :925,74, età cellede l'huile de colza comme l000 : 673,28.
L'huile de houille, qui est en même proportion que le naphte, lui est préférable', parce qu'elle coûte moins cher. L'huile d'os est celle qui répand la clarté la plus brillante. Dans l'éclairage des mines, où règne un mauvais air, l'huile de colza et le suif s'éteignent lorsque le naphte , le pétrole et l'huile d'os brûlent encore ; mais les premiers s'éteignent très-facilement au moindre coup ou au moindre courant d'air ; ce qui fait
que dans ce cas l'huile d'os est d'un meilleur
usage. M. Hecker a trouvé que dans ces mines l'air qui n'incommode pas les hommes ne contient que 18,53 parties d'oxigène, tandis que l'air libre en contient 21,79. Ordinairement le suif ou l'huile de colza s'éteint à l'air lorsque celui-ci est réduit à 18,1 parties d'oxigène, tandis que le naphte brûle encore à 13,8. L'huile d'os présente la même propriété.
En calculant les volumes des formes primi-
ps
plsl
, ou
. Ps
P dans laquelle p et p' désignent les poids des atomes de deux substances différentes, s,s' leurs pesanteurs spécifiques, y ety' les volumes de leurs formes primitives, le demi - axe étant supposé égal à l'unité ; toutefois, ce rapport n'a lieu que pour une des valeurs que peuvent avoir le poids de l'atome et le volume -de la forme primitive d'une substance quelconque, ou, si l'on prenait d'autres valeurs, qu'autant qu'on les multiplierait ou qu'on les diviserait par l'un des nombres suivans, 2, 3, 4, 6 ou 8, nombres qui sont trèspetits, et qui expriment d'ailleurs les rapports de ces mêmes valeurs les unes avec les autres. Pour voir si cette loi était la même pour toutes les substances cristallisées, j'ai entrepris de mesurer de nouveau, avec une grande précision, les angles de plusieurs cristaux dont je pouvais supposer la composition chimique et la pesanteur spécifique suffisamment connues. je me suis Tome X, ire. Avr. 5