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EXTRAITS DE JOURNAUX.
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fusion pendant un certain temps. Avec cette précaution, on obtient deux culots, qui se séparent assez nettement : l'un blanc et à grandes lames,
touqui est le régule, auquel adhère presque l'autre, d'un quantité de matte; jours une petite plus clair que le sousjaune de bronze un peu
sulfure de fer ordinaire, parce qu'il est mélangé d'une petite quantité d'antimoine métallique. Pendant l'opération, il se volatilise toujours une c'est assez forte proportion d'antimoinemais impossible d'éviter. un inconvénient qu'il paraît Les anciens docimatistes connaissaient ce procédé : c'est à tort qu'on l'a donné comme nouveau il y a quelques années. On le pratique maintenant en grand dans quelques fabriques, entre autres en Angleterre; mais on n'en obtient pas eu général un très-bon résultat. Je crois cependant qu'en prenant les précautions convenables on pourrait ferriploer avec profit. La première, sulqui est indispensable, consiste à ne mêler au fure que la proportion de fer strictement nécessaire pour le décomposer : cette proportion doit atome pour ï atome de sulfure d'anêtre de timoine, puisque celui-ci renferme 5 atomes de soufre, et le sous-sulfure de fer. seulement 2 : cela revient à 42 de fer pour ioo de sulfure. Si a l'on en mettait davantage, l'antimoine, qui élecjouer le rôle d'élément grande tendance à tro-négatif, se combinerait avec le surplus, et il en résulterait de l'antimoniure de fer, qui se mê-
lerait partie avec le régule et partie avec la matte. De plus, il convient que le fer ne soit pas rouillé, et on doit l'employer dans le plus grand état de division possible ; s'il était: en trop gros mor-
ceaux, il arriverait qu'une partie de sulfure d'antimoine se volatiliserait avant que ces morceaux pussent être attaqués jusqu'au centre. En petit, on retire aisément, par le moyen du fer, jusqu'à o,635 de régule pur du sulfure d'an timoine en grand, il paraît que c'est tout au plus ' si l'on obtient o,55.
On ne peut malheureusement pas substituer Par la fonte. la fonte de fer granulée au fer forgé; on sait que le soufre a fort peu d'action sur la fonte : la désulfuration est imparfaite, et la matte ne peut se séparer du régule. Un des plus grands inconvéniens de la méthode de désultiuration de l'antimoine par le fer, c'est d'obliger à chauffer très-fortement pour séparer la matte du régule : on conçoit que cette
séparation serait plus facile et exigerait :une température moins élevée si la matte avait moins .de densité que le sous-sulfure de fer, et siee était en même temps plus fusible. Or, on lient treniT plir ces deux conditions en ajoutant au mélange un carbonate ou un-sulfate alcalin. le fer et Nous avons vu qu'en fondant du sulfure d'anT Par les carbonatimoine avec un carbonate alcalin et du charbon, tes alcalins. on obtient du régule, et une scorie, qui est essenT tiellement formée d'un composé de sulfure d'antimoine2et :de sulfure, alcalin. Si l'on projette da fer métallique,dans cette scorie encore en fusion,
l'antimointr,:,s'en sépare en totalité, et presqte aussitôt, et la nouvelle scorie, aussi fluide que fa .première,;co4tienutino combinaison de sulfure alcalin;«,de sulfure de fer. SiYon mélange immédiateMent le fer avec le sulfure d'antimoine et le carbonate alcalin, on arrive au même résultat. Tome-X. ire .
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